13/07/2014 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – L’affaire est classique : Mme V a conduit sous l’emprise de l’alcool – 0.5g tout juste – et en plus sans son permis qui lui a été retiré en 2011. Elle passe ce matin au tribunal. Comment cela devrait finir? Par une condamnation rapide? Non, car son avocate clame « l’éthylomètre n’existe pas ».Comment ça? « Sur le PV, il y a écrit que c’est un Seres E31-46. Or, je ne trouve ni son homologation ni sa référence sur le net. Donc il n’existe pas », triomphe l’avocate qui précise qu’il existe d’autres éthylomètres Seres tout à fait connus qui eux existent bien. Elle demande la nullité de la procédure.
Ni une, ni deux, le juge renvoie au mois d’octobre en ordonnant un complément d’information, sous forme d’une commission rogatoire pour le commissariat de Waldeck (hôtel de police de Nantes), demandant le type d’éthylomètre, son certificat d’homologation et son carnet métrologique. Voilà la preuve une fois de plus que le diable se cache dans les détails.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.