03/07/2014 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – Les restrictions budgétaires constantes continuent à faire sentir leurs effets sur les services de l’Etat et les collectivités bretonnes. A l’image des gendarmes privés de moyens avant même que l’été n’arrive le conseil général de Loire-Atlantique, coincé entre les investissements en cours, la masse salariale, la baisse des dotations de l’Etat et la nécessité de payer le RSA et autres dépenses sociales, doit sabrer dans les autres budgets.
Ainsi, il a signifié à plusieurs communes qui lui demandaient des menus travaux d’entretien sur des départementales rurales – qui pour certaines n’ont pas vu une seule réparation depuis quinze ans – qu’il n’y avait plus de moyens alloués aux voiries jusqu’à la fin de l’année. Sauf s’il y a un sinistre, évidemment.La route qui relie Notre-Dame des Landes à la Paquelais (RD42), et qui est en train de s’affaisser peu avant le hameau de l’Epine (hors ZAD) depuis plusieurs mois, va pouvoir continuer à s’effondrer tranquillement. Le jour où elle tombera tout à fait, pas la peine d’envoyer la petite note au département directement responsable de l’état de ses routes : il est fauché.
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[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
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Une réponse à “Le Conseil Général de Loire-Atlantique n’a plus un sou pour la voirie”
que ces chers élus apprennent à compter, gérer, et à moins dilapider l’argent du contribuable (toutes les associations subventionnées sont-elles indispensables ou s’agit-il d’achat d’électeurs ?). Qu’ils n’omettent pas non plus au passage de se mettre à la diète (indemnités indécentes et Cie) comme nous autres dans la situation du contraint et forcé sans retour sur investissement aucun