05/06/2014 ‑ 07H00 Nantes (Breizh-info.com) ‑L’audience tire à sa fin. Dans la chaleur lourde de la salle lie-de-vin, trois affaires de stup’ passent coup sur coup. La routine à Nantes.
Selim R est interpellé par la BAC en centre-ville alors qu’il vend du shit. Mais au lieu de courir, le dealer en état de récidive propose aux policiers un marché. Ils sont trois : 500 euros à chacun pour qu’ils le laissent courir. Ils n’en croient pas leurs oreilles et l’embarquent. Résultat : inculpation pour récidive d’usage et trafic de stups et corruption active. Les juges eux aussi sont étonnés. Quatre mois ferme avec mandat de dépôt immédiat et rejet des demandes des policiers, qui réclamaient de l’argent pour le préjudice moral.
Mohammed B. est interpellé pour usage de stupéfiants en mai 2013 et dégradation en janvier de la même année. Lors de son interpellation il insulte les policiers de tous les noms. Cinq mois avec sursis et 150 euros de dommages et intérêt pour le policier outragé. Il repart libre. Cyril D, français, et Grégoire B. issu des Isles sont interpellés en mars 2013 pour trafic et détention de stupéfiants. Ils se défendent sans avocat. Le martiniquais prend 800 euros d’amende dont 500 avec sursis, l’autre 1 mois avec sursis et 300 euros d’amende. Ils repartent libres de contribuer au budget de l’Etat. Et l’audience s’achève. Demain pendant huit heures de rang, la même routine reprendra.
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