12/05/2014 – 09H00 Chateaubriant (Breizh-info.com) –C’est peut-être la fin du feuilleton judiciaire et social des Ateliers Bretons de Réalisations Ferroviaires à Châteaubriant. Lundi 12, le tribunal de commerce d’Orléans devrait se prononcer sur la demande de cessation de paiement faite par le groupe AORF, qui regroupe deux entités, ABRF en Bretagne à Châteaubriant (90 employés), et SDHF à Saint-Denis de l’Hôtel près d’Orléans (80 postes).
Les juges ont le choix entre deux options : un nouveau redressement et une liquidation. Le redressement serait possible si l’entreprise avait une trésorerie solide et une gestion claire, ce qui n’est pas le cas. La liquidation devrait donc être prononcée. Elle rendrait possible la vente à la découpe du groupe. Le transporteur ferroviaire Millet fondé en 1898 n’a jamais caché son intérêt pour la reprise de SDHF, qui fait essentiellement de la maintenance de wagons et bénéficie de sa position au centre de la France, même si la ligne ferroviaire qui mène au site est très vétuste.
L’avenir d’ABRF est plus nébuleux. La région des Pays de Loire a d’ores et déjà annoncé un dépôt de bilan, ce qui n’est peut-être pas encore sûr. Tous à Châteaubriant s’accordent pour taper sur l’actionnaire de l’entreprise qui aurait fait capoter le rachat par le groupe russe UVZ, déjà mis en difficulté pour des raisons géopolitiques, refusant d’exécuter la commande de 100 wagons pour Millet, puis mettant en place un nouveau PDG en février qui fera deux mois durant la guerre à l’ancien.
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