14/04/2014 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) –Lundi 31 mars 2014 : l’INSEE publie les données se rapportant à l’année 2013 ; recettes publiques, dépenses publiques, croissance, déficit public, dette publique …
Cette batterie d’indicateurs concernent évidemment l’ancien chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault, qui a la pleine responsabilité de l’exercice 2013.
Il apparait que la dette publique se rapproche dangereusement de la barre des 2000 milliards d’euros. Soit une augmentation de 84,3 milliards par rapport à fin 2012.
Au rythme de 15 milliards par trimestre, la hausse des 2000 milliards sera dépassée avant la fin de l’année. Une consolation :
la charge de la dette, c’est à dire le montant des intérêts payés chaque année par la France, a baissé de 9% en 2013, à 51 milliards (Etats, collectivités territoriales, administration de sécurité sociale …) sous le double effet de la baisse des taux d’intérêts (historiquement bas) et de l’inflation.
Une situation qui pourrait bien se renverser si les taux, sous la pression des marchés, remontaient subitement…
Dans le bilan des vingt deux mois à Matignon de M. Ayrault, on pourra donc intégrer ces 84,3 milliards de dette supplémentaire. Bien entendu, l’intéréssé pourra répondre avec sa fameuse phrase : « non, non, ce n’est pas le bon débat ! » . (Comme il l’avait fait à propos de la réunification bretonne sur France Inter, le 16 janvier dernier).
Certes, Jean-Marc Ayrault a le droit d’objecter que la droite faisait pire. Avec François Fillon au gouvernement, la dette publique avait augmenté de 108 milliards d’euros en 2008, de 175 en 2009, de 103 en 2010, de 123 en 2011, de 116 en 2012 …
Désormais, c’est Manuel Valls qui récupère et qui devra assumer l’héritage de cette dette publique …
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.