28/03/2014 – 08H00 Pontivy (Breizh-info.com) – Soulagement pour les paroisses et chapelles bretonnes. Mardi 25 mars, dans le cadre de l’enquête sur les différentes atteintes et profanations aux édifices catholiques du secteur, un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Confondu par son ADN laissé sur les lieux d’un de ses méfaits, l’homme a reconnu être l’auteur de 15 des destructions (sur 19 faits avérés). Ces dégradations, dont nous avions fait écho et qui ne s’accompagnaient pas de vol, ont été commises entre mars 2013 et janvier 2014.
Durant plusieurs mois, des édifices et des symboles religieux avaient été vandalisés dans le pays de Pontivy (56) que ce soit à Bubry, Bieuzy-les-eaux, Plouay, Villeneuve-Jacquenot, Melrand, Languidic ou d’autres communes avoisinantes. Tous les maires avaient porté plainte, mais la longueur de l’enquête ainsi que la multiplication de ces actes de vandalisme avait suscité une certaine psychose dans ces communes sans histoire du Morbihan.
A l’issue de sa garde à vue, qui aura duré une journée, l’homme, qui a reconnu les faits, a été remis en liberté. Il sera convoqué « ultérieurement » par la justice pour répondre de ses actes. Certains avancent déjà pour sa défense que l’homme sortait d’un asile psychiatrique basé à Caudan (hôpital Charcot) et n’était donc pas responsable de ses actes.
Au sein de la communauté catholique du secteur, on dénonce néanmoins le silence assourdissant des politiques vis à vis des attaques anti-chrétiennes : « lorsque d’autres religions sont attaquées en France, les plus hautes personnalités politiques se déplacent et les enquêtes aboutissent plus rapidement, on en vient à se poser des questions … » s’étonne Maryvonne, une catholique de Pontivy.
Cette arrestation intervient quelques jours après la profanation dont a été victime la basilique du sacré coeur, à Paris, sur laquelle des inscriptions anarchistes ont été peintes.
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