26/03/2014 – 09H00 Roscoff (Breizh-info.com) – Dans un communiqué adressé à la presse la semaine dernière, le syndicat CFDT du Finistère s’étonne et dénonce l’emploi, dans ce département breton, de 600 à 800 travailleurs étrangers (Bulgares, Roumains notamment) principalement dans les champs d’échalotes du Finistère Nord.
Un récent rapport de la direction générale du travail place le « Finistère agricole » en 2011 à la première place des départements français utilisateurs de cette main d’oeuvre d’origine étrangère (souvent employée illégalement et dans des conditions précaires).
Au delà du monde syndical, de nombreux Finistériens, notamment via les Bonnets rouges et le collectif « Vivre, décider et travailler au pays », estiment scandaleux et profondément injuste que ces emplois soient occupés et attribués au nez et à la barbe de nombreux Bretons au chômage et dans la précarité.
Néanmoins ni la CFDT ni les Bonnets rouges n’ont pour le moment évoqué le souhait de la mise en place d’une « préférence régionale » (ou nationale) à l’embauche, qui privilégierait de facto les travailleurs locaux par rapport aux travailleurs étrangers. Une mesure toujours jugée « discriminatoire » et « illégale » notamment par les syndicats subventionnés, mais qui est fréquemment mise en avant, et plus seulement par le Front National, pour protéger et défendre l’emploi local.
« Les syndicaliste qui disent défendre l’emploi devraient sortir de leur contradiction et réclamer plus de protection pour les salariés précaires du Finistère. Là, ils font simplement de l’effet d’annonce. Quoi de plus normal, sur un territoire donné, que la priorité à l’embauche pour les locaux ? On a pas envie de partir travailler en Bulgarie ou en Asie pour pouvoir manger… » clame Julie, une employée saisonnière et témoin de l’emploi massif de ces salariés étrangers.
Un discours protectionniste que ni la CFDT, ni les autres syndicats institutionnels ne semblent prêts à accepter. Pas plus d’ailleurs que le Medef.
Photo : DR
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3 réponses à “La CFDT du Finistère s’inquiète du nombre de travailleurs étrangers”
La mentalité dans les syndicats changent…
Les syndiqués changent, ouvrent les yeux, certains « permanents » aussi…
Et de plus en plus de « bleus marines » se syndiquent et influencent les autres…
Demad deoh, evidoun ne gredan ket e vefe mad da gomz bepred diwarbenn an alvroien peogwir an dra ze a ro deus Breiz-Vihan skeudenn eur vro sarret dirac ar vroiou all. Pa weler listennou evid an dilannedou diweza evi an tier-kaer a weler eun niverenn vraz eus tud alvroec . Ma zalc’h ar vretouned da gomz diwarbenn ar vretouned da genta evid al labour hac al lojeiz e vezint gwelet evel tud eus an tu dehou pella.
un petit exemple suisse mais qui vaut aussi pour la France et toute l’Europe de l’Ouest! Les routiers de l’Est, qui aujourd’hui représentent le 90% des routiers suisses, touchent le tiers des routiers suisses! En France c’est pareil, et il faut voir en plus les camion de l’Est, ils sont plus neufs que les camions suisses! Aux USA, les routiers ont refusés l’arrivée des routiers mexicains, NO! c’est clair, net et précis!