25/03/2014 – 08H00 Callac (Breizh-info.com) – Si les vieux staliniens et autres communistes enracinés au PCF avaient encore de l’influence avant ce dimanche d’élections municipales, il semblerait qu’ils aient été priés par leurs électeurs de plier bagage dans plusieurs communes bretonnes. Deux cas symbolisent cette déroute sans précédent depuis 1945 : Callac, dans les Côtes d’Armor, et Trignac, en Loire-Atlantique.
Callac est un fief du Parti communiste français depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Ici, si vous n’êtes pas de gauche et que vous le dîtes, vous êtes très mal vu par le voisinage » témoigne un médecin de la commune. « La mairie fait tout depuis des décennies pour placer ses pions et pour tout contrôler, c’était devenu insupportable« .
Dimanche soir pourtant, à la surprise générale, c’est la liste de Lise Bouillot, la candidate de droite que personne ne voyait gagnante, qui l’a emporté avec 56,02% des voix face à la maire sortante, Carole Le Jeune (« une gauche de terrain »).
Cette élection pourrait provoquer une véritable petite révolution en Argoat, Callac étant la commune principale de la communauté de communes et du canton. « C’est la libération » s’exclame un habitant. « Depuis des années, on supportait en silence ce règne sans partage de la gauche, maintenant, ça va changer. » continue t-il. Certains prédisent en effet un changement de couleur politique dans le paysage local, puisque de nombreuses communes des alentours sont étiquetées à gauche.
Trignac, une commune proche de Saint-Nazaire, est dans le même cas de figure. La liste PC-PS emmenée par Sabine Mahé a été battue au premier tour par la liste de droite menée par David Pelon (50,82%). C’est un résultat tout simplement historique, puisque jamais, depuis la dernière guerre, la commune n’avait été dirigée par la droite. Une victoire qui s’apparente là aussi, à la vue des témoignages reçus, à une libération dans cette commune, qui formait, avec un ensemble de petites communes voisines comme Saint-Joachim, une sorte de bastion « rouge » en Loire-Atlantique, vieil héritage des maquis communistes de la Seconde Guerre mondiale.
La probable chute à venir du PS Michel Loussouarn à Rosporden, en ballotage très défavorable – ce qui constitue une énorme surprise – pourrait finir d’achever cette implantation « rose-rouge » dans la ruralité bretonne.
Reste néanmoins quelques « débris » persistants de cette idéologie d’un autre âge, reconduits à Ploufragan (22), Saint-Joachim (44) ou encore Motreff (29) …
Crédit photo : wikipedia (cc)
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3 réponses à “Callac, Trignac : les communistes priés de plier bagage”
La Bretagne va t’elle enfin réussir à se libérer de ses vieux démons staliniens ??? Cela ferait du bien à toute la Bretagne pour son avenir ! Ce sont ces rouges rétrogrades qui ont plombés cette belle région depuis 1945 ……Qu’ils aillent voir Mr Poutine, il va les convertir !!! Mdr …………
il serais temps que les bretons ce réveilles!!!
Cette doctrine n’existe plus dans le monde depuis des décennies, à part dans deux ou trois pays. Au pouvoir, le FN l’interdira défnitivement.