22/02/2014 – 09H00 Côte-d’Or (breizh-info.com) – Viticulteur installé dans le département de la Côte-d’Or, Emmanuel Giboulot exploite dix hectares de vigne en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits. Pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir avec des pesticides, ce Bourguignon de 51 ans est convoqué devant le tribunal correctionnel le 24 février prochain. Il encourt une amende de 30.000 euros et six mois d’emprisonnement pour non-respect d’un arrêté concernant la lutte contre les maladies animales et végétales. A l’origine des poursuites, le non respect d’un arrêté préfectoral ordonnant de pulvériser un dangereux pesticide (qui tue les abeilles) sur les vignes du département, au prétexte d’un risque hypothétique d’épidémie de flavescence dorée, une maladie de la vigne.
Introduite en France par Nicolas Joly dans son domaine de la Coulée de Serrant (Maine-et-Loire) la viticulture biodynamique vise, comme l’explique le site vin-biodynamique.com, à réhabiliter, dynamiser et intensifier la vie organique dans le milieu où vit la vigne. Cette démarche consiste à intensifier les échanges entre la plante et son environnement (terre et air), de façon à obtenir de meilleurs raisins et donc de meilleurs vins. La biodynamie cherche à renforcer la vitalité et la résistance des plantes, en améliorant les échanges naturels entre le sol et les racines, et entre le ciel et les feuilles… afin d’optimiser l’expression du terroir dans les raisins et donc dans le vin. A cet égard, les vins biodynamiques sont censés garantir une meilleure expression du terroir.
De nombreux domaines, parmi les plus prestigieux, sont passés ces dernières années en biodynamie. Outre la Coulée de Serrant en Anjou, on peut citer le domaine Ostertag en Alsace, le domaine des Comtes Lafon en Bourgogne, sans oublier, toujours en Bourgogne, l’un des domaines les plus célèbres du monde dont la moindre bouteille s’arrache à prix d’or, le domaine de la Romanée Conti.
Autour d’ Emmanuel Giboulot, la résistance s’organise, avec notamment une grande pétition nationale lancée sur Internet qui a déjà rassemblé plus de 400 000 signatures. Le viticulteur s’explique sur cette affaire dans une vidéo diffusée sur Internet par l’Institut pour la protection de la Santé Naturelle.
Photo : DR [cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
22 réponses à “Bourgogne. Un viticulteur refuse d’utiliser un dangereux pesticide : renvoyé en correctionnelle !”
je partage l’avis de ce viticulteur.
Bravo à vous; c’est grasse aux gens comme- vous ,qu’ont arrivent a changer les choses….
Je suis tout à fait d’accord sur la façon de traiter sa vigne sans pesticide ! on marche de plus en plus sur la tête !!!
Espérons le bon sens des Magistrats….
L’exposé de M. Emmanuel Gigoulot est claire, plain de bon sens et fait plaisir à lire et entendre.
En 30 ans d’expérience, il n’a empoisonné personne en procédent selon ses methodes de traitement de sa vigne. De nombreuse enquêtes scientifiques ont prouvé que la population des abeilles est en baisse. Cela devrais aussi etre un point de réflection à prendre en compte pour ajouter une bonne raison à ce debat pour ne pas utiliser cet insecticide qui les détruit.
Je soutiens M. Giboulot et demande qu’il ne soit plus inquiété sur ses approches et methodes de traitement de ses vignes.
Alexis
Tout à fait d’accord avec votre démarche, ne polluons pas inutilement notre sol avec des pesticides qui s’avèrent dangereux pour notre santé.Je vous soutient dans votre démarche. A,GIRONDE.
courage ,nous français nous respectons les règles de ce pays , et il faut des règles
mais quant-on nous imposse des absurdités combatons avec énergie et ne lachons rien
‘ l’histoire nous le dis tout les jours les gouvernants non pas toujours raison.
essayons de garder raisons dans ce monde en mutation
vous agriculteurs vous avez une passion pas un métier
courage ,tenez bon
Non mais c’est le monde à l’envers ? On claironne dans tout le monde qu’il faut arreter de répandre du pesticide
afin de ne pas tuer les insectes qui sont si précieux dans la nature ,et là un préfet qui ne connait rien sur la vie
à la campagne et qui se trouve bien plaquer dans sa préfecture ,veut donner des leçons aux paysans. Il faudrait lui fournir que des aliments remplis de pesticide pour qu’il le bouffe et alors il comprendra ce qui
est Monsanto.
bravo pour votre courage c est votre terre et en quoi des gens se permettre de vous obliger a faire ce que vous trouvez nuisible mais je pense que tout cela a rapport a des contrat juteux et quil se foute pas mal de detruire plutot garder une terre prope et protèger la nature courage et espoir
je soutiens votre action car rien n’est plus important que la vie de notre terre et ce qui permet aux hommes la continuite de notre succession et la vie des insectes,bravo ne baisse pas les bras
Article biaisé et partisan… Ce n’est pas de l’information, c’est du militantisme pur et dur
La réalité, c’est que la flavescence dorée est une bactérie amenée par des insectes, qui provoque le dépérissement des vignobles, et que si ce viticulteur ne prend pas ses précautions (donc traiter avec un insecticide), il va propager la maladie à toute la région. En gros, on n’a pas le droit d’infecter son voisin, qui lui, se protège (Le SIDA, vous connaissez?). Si plus de 20% de la parcelle est atteinte, il faut arracher l’ensemble de la parcelle.
La biodynamie n’offre pas les armes pour lutter contre ce fléau.
c’est devenu une dictature, on tue les abeilles et on s’en fout, votre santé on s’en fout, battez vous contre ce lobby industriel de pesticide et cette poilitique gluante.
effectivement si des solutions alternatives existent autant éviter les pesticides dangereux.
Je pense que tout le monde est d’accord sur ce point.
Monsieur,Nous sommes de tout coeur à vos côté,nous sommes pour les agriculteurs bio,nous allons nous battre avec vous contre tous ces labos et leurs insecticides qui nous tuent! Vous n’etes pas seul!!!!!Battez vous pour le Bio:c’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu!!Merci d’exister Monsieur!Cordialement Sandrine Hien Verdure.
Bonne chance pour vous et pour nous
Et si on avait refusé d avaler du mediator ? Combien de mois de prison ?
je vous soutien dans votre action emprunte d’expérience et de bon sens . comment les autorités administrative à la solde des industries chimiques et autres lobbies peuvent-elles continuer à cautionner la destruction massive de notre planète ? il faut absolument les en empêcher par une meilleure démocratie participative. Bravo pour votre action et merci pour courage.
RIMBOD Joelle
je vous soutien dans votre action, je suis à vos côté pour lutter contre l’aveuglement et l’ignorance vénale de cette dictature politique et administrative qui restreignent chaque jour un peu plus l’espace libertaire de l’homme et sa symbiose avec la nature. merci, courage et tenez bon.
Je suis obligé de penser a l’histoire des éthylotests que l’on nous oblige dans les voitures tout cela pour enrichir
un constructeur qui fait parti du gouvernement . Alors je ne suis pas loin de penser n’y a t’il pas un commerçant qui cherche a s’enrichir en produisant des tonnes de pesticide ?
Quand ces messieurs destructeurs de vies comprendront que le produit qui détruit , un insecte , une herbe , un animal détruit aussi l’homme … A quand le produit anti-destructeur de l’humain ?
Je choisis comme Mr Gigoulot , l’humain d’abord .
Votre courageuse action mérite le soutien des citoyens dignes de ce nom parce que eux savent de quoi ils parlent .
c’est grâce à des gens comme vous que la société peut reprendre espoir! ne cédez pas face à ces lobbys qui empoisonnent la planète pour de l’argent. c’est trop important;
et merci!
J’ai fais les vendanges dans l’exploitation de Monsieur Giboulot, par hasard, il y a une vingtaine d’année. Son père avait choisit de boire l’eau de son puits plutôt que celle distribuée par le réseau. Et cela n’avait rien d’irrationnel : il avait fait analyser par un laboratoire deux échantillons, et la sienne était de bien meilleur qualité. Son fils, l’homme qui va être jugé, suit cette même logique de bon sens, celle-là même que la machine politico-administrative, aussi délirante que corrompue, ne peut accepter. J’ai le souvenir de gens charmants, ouverts, travailleurs, et profondément honnêtes – le bio n’était pas encore ce label juteux qu’il est devenu.
Il serait absolument insupportable qu’un Emmanuel Giboulot soit condamné pour ses pratiques, alors qu’une multinationale comme Monsanto, celle du transgénique et de l’agent orange, continue de répandre ses saloperies (avec les complicités de l’Union Européenne, et récemment, du Sénat).
Par son attitude égoïste et irresponsable cet éleveur de vin met en danger tout le vignoble de sa région. La flavescence dorée ce n’est pas de la rigolade. Quand on le détecte sur une parcelle il est trop tard et il faudra tout arracher. Son refus de traiter même avec un produit bio, compromet son propre travail mais aussi celui des anciens qui ont tant travailler pour améliorer et pérenniser les cépages. Avoir un tel mépris pour les autres et pour ceux qui l’ont précédé n’est pas admissible. Si ses voisins traitent, il profite de leur traitement et se croit invulnérable mais ce ne peut être que temporaire.
Il est parfaitement normal qu’il soit sanctionner comme le serait un incendiaire, ou un malfaisant qui contaminerait volontairement des personnes ou des récoltes.
La mortalité des abeilles n’a rien à voir avec les biocides, comme de nombreuses études sérieuses l’on démontré, mais la presse complaisante et ignorante préfère donner la parole à des gourous obscurantistes et activistes escrolos. Les maladies responsables de la mortalité des abeilles sont la nosémose, la loque, la varoase, etc. Si l’on refuse de traiter ou si l’on traite avec des produits inefficaces, les colonies ne survivent pas. Le manque de compétence de certains apiculteurs est une autre cause.
A force de laisser dire des mensonges, la presse conduit la France vers l’obscurantisme et la déchéance scientifique alors qu’elle était en pointe il y a quelques années. Actuellement elle est distancée dans tous les domaines de la recherche, où les autres pays continuent d’avancer.
A qui profite ce sabotage de notre société ?