28-01-2014 – 07H00 Paris (Breizh-info.com) – Tôt, ce dimanche matin à l’appel des » Bonnets rouges nantais « , de Civitas et d’autres associations et coordinations, des Nantais en voiture ou en train ont pris la direction de Paris pour participer au rassemblement des Français en colère. Malgré une pluie drue et continue, dès 13 heures, la foule affluait place de la Bastille derrière les 8 bannières, qui déclinaient les motivations des participants : Fiscalité, Education-Jeunesse, Famille, Identité, Chômage, Respect des croyances religieuses, Liberté d’entreprise, Respect des libertés.
A 14h30, le défilé entamait le long itinéraire modifié au dernier moment par la préfecture de police. Ce changement, sans aucune raison valable, illustrait déjà la volonté délibérée du gouvernement Ayrault et de M. Valls de provoquer les organisateurs et leurs soutiens. Malgré cela, malgré les conditions climatiques, ce cortège pacifique en rangs serrés entreprit sa marche vers la place Vauban. Il rassemblait une France populaire, jeune, familiale, multicolore, diversifiée. En plus des banderoles des organisateurs, on remarquait entre autres celles des jeunes des Terreaux de Lyon, des Périgourdins, de la Provence, des Bonnets rouges, de Civitas etc…Renaud Camus suivait celle sur la défense de l’identité.
Pendant tout le déplacement, on notait une très forte présence policière sans commune mesure avec celle déployée dimanche dernier lors de la « marche pour la vie ». Le nombre de participants ne cessa de s’accroître pendant le parcours. Au final, il était supérieur à celui déjà remarquable du 19 janvier dernier. Arrivé place Vauban vers 17h, une bréve intervention de responsables des mouvements participants expliqua le sens de leur engagement et de leur colère.
Ces personnes, étudiant, mère de famille, chômeur, chef d’entreprise, artisan, travailleur, cadre… étaient un résumé de la France profonde et du pays réel. Béatrice Bourges, porte-parole de » Jour de colère » et animatrice du Printemps Français tira les conclusions de cette journée en rappelant son caractère pacifique et non violent.
Avant 18h, limite de l’autorisation préfectorale, elle appela les manifestants à se disperser, ce qu’ils firent calmement et en bon ordre. Mais, surprise, alors que le 19 les forces de l’ordre s’étaient éloignées et avaient laissé les avenues bien dégagées pour faciliter le départ d’une telle foule, le Préfet de police avait monté un véritable traquenard.
Pendant les discours, il avait fait mettre en place des barrages anti émeutes avec force policiers en tenue de combat et fermer l’accès des stations de métro. Les manifestants ne disposaient que d’un espace de quelques mètres sur le trottoir pour quitter les lieux. Puis, très rapidement, les issues ont été bloquées et la police a chargé ceux qui n’avaient pas encore pu quitter la place. Cette provocation gratuite est la cause des violences qui ont eu lieu. L’arrestation illégale d’environ 250 manifestants, dont des journalistes, fut le point d’orgue de cette manœuvre de répression gratuite.
Après le succès des manifestations de ces deux derniers dimanches, ne serait-ce pas une façon pour le pouvoir de décourager ceux qui souhaitent participer le 2 février prochain à la manifestation LMPT?
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