10/01/2014 – 06h00 Nantes (Breizh-info.com) – Epreuve difficile pour la droite que les élections municipales dans les grandes villes. Faute d’implantation militante solide, de relais dans les milieux associatifs et de locomotive à forte notoriété et popularité, récupérer Brest, Nantes ou Rennes peut être qualifié de mission impossible pour l’UMP.
Sans oublier un substrat sociologique qui fait que le vote « de gauche » – socialiste et écologiste – y est logiquement majoritaire. Il n y aura donc pas de « vague bleue » en Bretagne, comme ailleurs – notons que Jean-François Copé n’en parle plus.
Il est vrai que l’UMP, malgré des moyens financiers importants – 13,87 millions d’euros d’aide publique en 2013 (Journal Officiel du mardi 28 mai 2013) – non seulement brille par son absence sur le terrain, mais parait également désorganisée. C’est ce que reconnait Alain Marleix, ancien responsable des élections à l’UMP. Pour lui, cette échéance a été mal préparée par son parti : « nous avons plein de grandes villes sans tête de liste crédible. A Nantes, il n y avait personne. » (Journal du dimanche, 5 janvier 2014).
Ainsi, Laurence Garnier, qui dirigera la liste UMP à Nantes, sait ce qu’en haut lieu, on pense d’elle. Au cas où elle aurait nourri quelques illusions ….
Johanna Rolland (PS) peut donc suivre son petit bonhomme de chemin. Quelques inaugurations survenant avant le mois de mars suffiront en guise de campagne électorale.
Evidemment, il y a les empêcheurs de tourner en rond de Notre-Dame-des-Landes … Ceux là sont plus difficiles à gérer que les gens de l’UMP, car ce sont des militants, tout simplement …
Photo : Laurence Garnier
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