28/12/2013 – 14H00 Nantes (Breizh-info.com) – Les nuances apportées dans le vocabulaire ont leur importance; elles peuvent marquer une amélioration ou une détérioration des relations. C’est ainsi que les écologistes parlent maintenant du « pouvoir socialiste », c’est-à-dire de leurs alliés au Parlement et au Gouvernement. Mercredi 18 décembre, José Bové fait escale à Nantes-Atlantique. Entretien avec Fresneau et Durand, les deux figures historiques anti NDDL : « En raison des nouveaux recours juridiques, l’Etat ne pourra rien faire avant février. Mais si les pouvoirs publics décident de passer en force, tous les comités locaux s’activeront et prendront pour cible le pouvoir socialiste et les candidats aux municipales. Les gens sont prêts pour le bras de fer, y compris sur le Larzac où nous avons évoqué le sujet. » (Presse-Océan, 21/12/2013).
Franchement, les écologistes crachent dans la soupe. En effet, ils doivent beaucoup au « pouvoir socialiste » ; une place à l’Assemblée nationale pour François de Rugy, une place au Sénat pour Ronan Dantec, dix-huit places au conseil régional des Pays de la Loire… Il n’y a qu’au conseil régional de Bretagne que les écolos n’ont aucune dette envers le « pouvoir socialiste » ; Guy Hascoët et ses amis faisaient bande à part. Si bien qu’ils ont été élus contre la gauche (Jean-Yves Le Drian) et contre la droite (Bernadette Malgorn). Avec le soutien très actif des électeurs Front national du premier tour.
Photo : Frantogian/Wikimedia (cc)
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Une réponse à “Les écolos sont fâchés avec le « pouvoir socialiste »”
« soutien très actif des électeurs FN du premier tour » pour Europe Ecologie en 2010 en Bretagne administrative : qu’est ce qui permet d’avancer une telle hypothèse ? Le report d’une partie des voix Front de gauche, NPA, Nous te ferons Bretagne et Modem suffisent largement à expliquer la progression du score de la liste EE de 12% à 17% d’un tour à l’autre…