Comportant au total 87 pages, le texte du Pacte d’Avenir s’articule autour de sept enjeux et 15 articles (30 pages) et deux annexes (50 pages).
1. Répondre à l’urgence en « anticipant et accompagnant les mutations sociales et industrielles et soutenir l’investissement public »
2. « Conforter la Bretagne comme grande région productive »
3. « Conforter la Bretagne comme grande région maritime européenne »
4. « Affirmer l’identité culturelle de la Bretagne »
5. « Approfondir l’investissement de la Bretagne dans l’intelligence »
6. « Améliorer l’accessibilité de la Bretagne et soutenir les dynamiques de territoire »
7. « Sceller un Pacte de confiance »
La première annexe, très conséquente, est consacrée au « Plan agricole et agroalimentaire pour l’avenir de la Bretagne ». La deuxième annexe concerne « le programme d’expérimentations et d’actions pour une meilleure efficacité administrative ».
Concrètement dans les quelques deux milliards d’euros de moyens financiers, près de 350 millions d’euros, attribués par l’Etat et les collectivités locales, sont consacrés à des mesures d’urgence pour l’année 2014, notamment en soutien à la filière volaille (15 M€) et aux exploitations agricoles (15 M€). Des moyens financiers sont aussi affectés au logement, à la lutte contre la précarité énergétique (48 M€) ou à la transition énergétique (33 M€).
Premier à réagir, Christian Troadec, à la tête de la fronde des Bonnets rouges, a dénoncé ce plan comme étant « un contrat de plan classique Etat-Région ! ». « Les trois piliers sur lesquels repose ce pacte ne sont pas de nature à libérer les énergies ni à créer les conditions d’un nouvel élan en Bretagne, ni à rétablir la confiance dans l’avenir. Ce pacte, c’est de l’enfumage et une coquille vide que seule la mobilisation des Bonnets Rouges organisée par le collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne » devrait permettre de remplir. »
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