18/11/2013 – 10H30 Nantes (Breizh-info.com) – Depuis son entrée en fonction, le 15 mai 2012, l’hôtel particulier que possède le Premier ministre Jean-Marc Ayrault dans un quartier résidentiel du centre-ville de Nantes est gardé en permanence par des policiers. Combien cela coûte-t-il au contribuable ? La réponse est édifiante.
Depuis 18 mois, ce sont au moins trois policiers qui sont de faction devant le domicile nantais de Jean-Marc Ayrault. Résidant à Paris avec son épouse, l’ancien maire de Nantes ne fait plus que de furtives apparitions dans la cité des ducs. Autant dire que la police veille consciencieusement sur une maison vide.
A combien revient cette surveillance ? De sources proches du ministère de l’Intérieur, le coût annuel d’un policier de base pour l’Etat est de 50 000 euros par an (traitement, indemnités, primes et charges sociales). Compte tenu de la durée du travail, des congés payés, des récupérations, des stages, des arrêts de travail etc., il faut en réalité huit fonctionnaires de police pour assurer la présence permanente d’un seul en un endroit déterminé. Sachant qu’au moins trois policiers montent la garde devant le domicile nantais du Premier ministre, ce sont donc en réalité 24 agents qui sont mobilisés pour cette tache.
Le calcul est simple : 24 x 50 000 = 1.200.000 euros par an, soit 100.000 euros par mois. Monsieur Ayrault étant en poste à Matignon depuis un peu plus de 18 mois, l’Etat – les contribuables – aura donc dépensé à ce jour 1.800.000 euros pour assurer la protection de son domicile vide, évalué, selon sa déclaration de patrimoine, à 650 000 euros.
Pour mémoire, la résidence secondaire que l’hôte de Matignon possède à Sarzeau, dans le Morbihan, évaluée à 540.000 euros, est gardée par un détachement de dix-sept gendarmes, équipés de quatre fourgons et d’une voiture.
Alors que le nombre de cambriolages explose et que les agressions se multiplient à Nantes comme ailleurs, que la police ne met que peu ou pas les pieds dans les quartiers dits « sensibles » de la région comme Malakoff ou Bellevue, il y a donc au moins un habitant qui ne craint pas pour son domicile ou sa résidence secondaire. Contrairement à celles des citoyens lambda, les demeures privées de l’oligarchie socialiste sont bien protégées. Voilà qui ne manquera pas, en ces temps d’austérité, de réjouir les contribuables.
Crédit photo : Google Streetview
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11 réponses à “Ayrault : 100.000 euros par mois pour protéger son domicile nantais ! [Exclusif]”
et alors c’est plutot logique
et alors les avantages des 3 anciens presidents de la republique couteraient 2 millions par an +billets train, avion,appartement,secretaire ,police ,etc gratuit
Juste pour raler encore un peu, il faut dire qu’il y a de quoi
bon a savoir
a bon JM a un « hôtel particulier » à Nantes ? tiens donc… Vraiment pas cher l’hotel particulier achété meme pas 300.000€ !
http://www.declarations-patrimoine.gouvernement.fr/pdf/declaration-patrimoine-ayrault.pdf
Ben quoi, c’est normal, il est 1 er ministre. Je vois rien de bizarre là dedans.
Et les alarmes reliés à Pc de surveillance ça existe non et anti Sarko , marre
pourquoi UN SOCIALO fait il garder ss petits biens puisque la délinquance n’existe pas la violence non plus ils ns imposent un modèle de société dont ILS SE PROTEGENT
juste pour pondérer que cela se fait depuis des lustres… la tombe ou/et croix de colombey les deux eglises est dans ce cas, meme traitement de faveur pour les anciens presidents de la republique…
http://www.observatoiredessubventions.com/2010/15-gendarmes-a-temps-plein-pour-giscard/
sans compter la surveillance et la protection de sa résidence secondaire a sarzeau… (une section de garde mobile en permanence… sur place depuis 2 ans, nourris et logés à l’hotel)
Mais que dire et que faire ? En attendant : hausse de la TVA, réintégration d’un des seul avantages pour certains, de la partie mutuelle employeur, hausse des charges diverses et variées…la classe moyenne étouffe , mes fins de moi sont toujours en négatives alors que « nous travaillons » sans aucune aide mais vraiment aucune…alors quoi faut plus travailler ? C’est une honte, social oui mais bonne poire et vache à lait non pitié l’État soyez équitable… Merci