16/11/2013 – 12H00 Nantes (Breizh-info.com) – Quatre hommes ont été condamnés cette semaine par la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes à des peines de prison pour trafic de stupéfiants. Une affaire qui met en scène une fois de plus des intervenants issus pour la plupart de la « diversité ».
L’affaire avait démarrée en décembre 2011 à Nantes lorsque les policiers, après la découverte de 800 grammes de cocaïne dans la voiture d un trentenaire nantais, Hubert Luco, avaient mis la main sur un stock de 2 kilos de cocaïne et de 14 kilos d’héroïne dans l’appartement d’un certain Salim Rouabeh. Ce dernier, déjà condamné à trois ans et six mois de prison pour trafic de drogue, n’avait pas exécuté sa peine, préférant prendre le large.
Installé aux Pays-Bas, Salim va faire connaissance d’Aboubakry Tounkara, un « jeune » qui « veut faire footballeur ». En fait de sport, les deux compères vont revenir sur Nantes pour mettre en place une entreprise d’importation de substances parfaitement illicites. Pendant cinq mois, Hubert Luco et Aboubakry Tounkara vont donc réaliser des allers-retours éclairs entre les Pays-Bas et la cité des ducs, Salim Rouabeh – qui fait figure de patron – organisant la revente sur place.
Bien entendu, pour leur défense, Aboubakry Tounkara et Hubert Luco, ont tenté de faire croire au tribunal qu’ils avaient agi sous la contrainte. Salim Rouabeh les auraient en réalité frappés et terrorisés pour les obliger à faire les fameux « go fast ».
Par malchance pour eux, l’argument n’a pas convaincu les magistrats rennais, qui imaginaient mal les deux compères agissant sous la menace. Salim Rouabeh a donc été condamné à 10 ans de prison, Hubert Luco à 6 ans et Aboubakry Tounkara à 5 ans dont un avec sursis. Un autre comparse, un « jeune » des quartiers nantais, en prend lui pour trois ans dont un avec sursis.
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