14/10/2013 -13H00 Quimper (Breizh-info.com) – Jeudi soir, Bernard Poignant a remporté haut la main (73%, un score beaucoup moins serré qu’en 2007) la primaire socialiste. Marc Andro, il faut bien l’avouer, n’a pas brillé particulièrement lors du mandat en cours et Marcel Raoult était jusqu’à présent un inconnu : un inconnu qui a cependant réussi à réunir 10% des suffrages.
L’UDB rejoint-elle le PS?
Déjà sûr de l’appui du PRG, Bernard Poignant a vu se rallier Georges Cadiou, l’élu UDB et actuel conseiller municipal délégué à l’Eau. Mais quid de l’UDB en tant que parti? On a vu que la Gauche Bretonne de Naïg Le Gars se positionnait depuis quelques mois sur l’échiquier quimpérois. Entre extrême gauche régionaliste et écologie, le discours porterait plutôt à une alliance avec le Parti de Gauche et le NPA, mais rien n’est fait.
La même configuration que 2008 pour la gauche quimpéroise
Trois listes semblent se dégager : une reconduction PS-PRG-PC-UDB comme en 2008 derrière le maire sortant avec une volonté de protéger les élus sortant chez les alliés du PS, une liste EELV derrière Daniel Le Bigot, une liste d’extrême gauche Parti de Gauche-NPA. Bis repetita.
Le paradoxe EELV
Concernant EELV, le positionnement de Daniel Le Bigot est comme toujours orienté vers la seule préservation de sa propre position au sein de son parti. Généreux en paradoxe, il refuse la solidarité habituelle des équipes municipales sortantes en faisant cavalier seul au premier tour tout en annonçant que comme en 2008, il fera alliance avec le PS et qu’il sacrifiera donc ses engagements de campagne sur l’autel de l’endiguement face à la droite. L’hypocrisie et le calcul politicien règnent au sein des Verts quimpérois. Comme en 2008, on vous le dit…
Crédit photo : Parti Socialiste (cc)
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