Insécurité dans les transports en commun nantais : la CGT « appelle au calme »

30/05/2013 – 10H00 NANTES/NAONED (Breizh-info.com) – Dans un communiqué publié samedi dernier, le syndicat CGT de la Semitan dénonce une fois de plus l’insécurité grandissante qui règne dans les transports en commun de l’agglomération nantaise. Comme à l’accoutumée, la CGT    dénonce des faits, mais se garde bien d’en analyser les causes.

« Briser les vitres, à grands coups de caillassage ou autres projectiles, n’a que des conséquences négatives : hausse du coût du transport pris en charge par la collectivité et les voyageurs mais aussi hausse de l’impopularité des quartiers de la ville où se produisent ces faits, sans compter la dégradation du service rendu (retard sur la ligne et manque de matériel) », déplore le syndicat CGT de la Semitan (Ouest-France, 25/05/2013)

Le syndicat insiste sur le « sentiment d’insécurité grandissant des conducteurs et agents de la Semitan qui, ajouté au stress quotidien lié à la pratique même du métier, a des effets désastreux sur la relation conducteurs/voyageurs ». Avant de formuler un vœu pieux : « La sécurité du réseau est l’affaire de tous et nous appelons au calme pour que tous les voyages sur le réseau se passent sereinement. » Et de conclure : « C’est au moins aussi important que la fluidité du trafic en centre-ville, mais qui est, peut être, un problème plus facile à résoudre… ».

« Qui brise les vitres ? Qui agresse les conducteurs, les contrôleurs et les passagers ?  s’interroge un usager. La CGT ne nous le dit pasQuand j’étais plus jeune on voyageait tranquille. Pourquoi ce n’est plus le cas maintenant ?» Pas question en effet pour le syndicat de faire le lien entre l’afflux de populations extra-européennes dans certains quartiers de l’agglomération nantaise et la montée parallèle de la délinquance.

Favorable à une immigration massive, la CGT semble en effet bien malvenue de se plaindre des conséquences de cette politique de Grand Remplacement voulue, il convient de le rappeler,  par le Medef. Nemo auditur propriam turpitudinem allegans (« nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ») : la CGT serait bien inspirée de méditer cette vieille règle romaine.

Crédit photo : manuel/Wikimedia (cc)

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