24/07/2014 – 07H00 Rennes (Breizh-info.com) –L’hebdomadaire économique Challenges vient de sortir le classement 2014 des 500 premières fortunes professionnelles de France. Plusieurs Bretons y figurent.
A la septième place, on trouve François Pinault et sa famille qui dirigent le groupe de luxe Kering. Elle est estimée à 13,5 milliards d’euros. Elle n’était que de 1,236 milliard d’euro en 1996.
Détail amusant, parmi les participations financières détenues, l’une concerne directement la Bretagne puisqu’il s’agit de Vinci (1,4% du Capital), l’entreprise de BTP qui veut bétonner Notre-Dame-des-Landes.
Vincent Bolloré (Havas, Vivendi, Autolib…) arrive en huitième position avec 10 milliards d’euros. Il n’était riche que de 89 millions en 1996… M. Rocher et sa famille (Yves Rocher, Daniel Jouvance, docteur Pierre Ricaud) occupent la 25ème place avec 2,5 milliards d’euros.
En n°53, c’est Louis le Duff (Brioche Dorée) avec 1,2 milliards d’euros. Au 132ème rang, prend place Roland Beaumanoir (Cache-Cache, Morgan, Bonobo) avec 680 millions d’euros. Au 224ème rang figurent Yves Guillemot et sa famille (Ubisoft, Gameloft, …) avec 250 millions d’euros.
Au 431ème rang apparait Christophe Madoré – holding Couédic-Madoré spécialisé dans l’hôtellerie – avec 100 millions d’euros.
La Bretagne ne manque donc pas d’entrepreneurs qui ont su créer, reprendre ou développer autant d’entreprises, source d’emplois et de revenus.
Avec ce classement, on constate que les Bretons les plus riches échappent à la crise : après une hausse de 25% en 2012, leur patrimoine professionnel a progressé de 15% ! Conséquence de la bonne santé de leur entreprise et de la forte montée de la Bourse, abondamment alimentée en liquidités par les banques centrales.
Photo : wikipedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Une réponse à “François Pinault, le Breton le plus riche selon Challenges”
Le patrimoine des Bretons les plus riches a progressé de 15 % en 2013 ? Mauvaise affaire : le CAC 40 a progressé, lui, de 18 % dans l’année ! Ils auraient mieux fait de placer tout leur argent en actions au lieu d’investir dans leur entreprise. Cela aurait sûrement été mauvais pour l’économie en général, mais cela aurait été bon pour leurs propres finances !
Vos chiffres sont impressionnants mais trompeurs : le patrimoine des grands patrons se compose pour l’essentiel d’actions de leur société, souvent cotée en Bourse. Sa valeur varie à la hausse ou à la baisse indépendamment de leurs actes. Si vous aviez cité 2011 au lieu de 2013, nos Bretons les plus riches se seraient beaucoup appauvris sans pourtant avoir démérité, simplement parce que le CAC 40 a baissé de 17 % cette année-là.
Conclusion : le calcul de la « richesse » des patrons épate toujours les envieux et les aigris mais ne signifie pas grand chose dans l’absolu.