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Clandestins à Rennes : un réseau bien huilé et subventionné

11/07/2014 – 07H00 Rennes (Breizh-info.com) – L’association rennaise « un toit c’est un droit » , dont le siège social est situé lieu-dit Gille Pesset chemin du Housset, 35830 Betton, a pour mission l’objet suivant – comme déclaré en préfecture fin 2012 : « rappeler à l’État et aux collectivités territoriales leurs obligations légales en matière d’accueil, de logement et d’hébergement ; les pousser à les mettre en œuvre, notamment par l’usage de la loi de réquisition sur les immeubles et logements vacants, par tout moyen médiatique, politique ou judiciaire ; en cas d’insuffisance d’action de ces autorités l’association accompagnera les personnes à la rue dans leur recherche d’un abri le moins précaire et le plus accessible possible ; lutter contre toute expulsion sans relogement ; l’association complète son action logement en informant les personnes concernées et en les aidant à s’unir pour défendre leurs droits, en facilitant leurs démarches auprès des pouvoirs publics et locaux et vers les associations ou services spécialisés pour leurs besoins autres que le logement. »

A aucun moment dans cet objet, il n’est donc question de clandestins, ni d’immigrés illégaux ou en attente de traitement administratif.

C’est pourtant , lorsque l’on parcourt le blog de l’association, la motivation principale des militants de cette dernière : aider à tout prix les clandestins, les reloger, occuper des bâtiments publics ou privés, quitte à faire le coup de force de temps à autre. De l’accueil des clandestins de Calais à la gestion des nombreuses personnes en situation irrégulière qui font la queue à la préfecture d’Ille et Vilaine afin d’être régularisées, l’implication de l’association « un toit c’est un droit » dans la gestion de ce réseau organisé d’immigration clandestine est quotidiennement démontrée sur son blog.

Récemment, l’association a « officialisé » une nouvelle réquisition d’une ancienne maison d’éclusier, située 31 rue Armand Rebillon, dans le quartier Saint Martin de Rennes. 8 adultes et 13 enfants y logent donc en toute illégalité depuis le 4 juillet. Dans le même temps, 30 adultes et 18 enfants logent au centre social « Carrefour 18 », un centre social membre de l’association rennaise des centres sociaux, normalement destiné et financé (« son financement est assuré à titre principal par la Mairie et la CAF »« pour favoriser le lien social entre les habitants d’un quartier » et « pour être un lieu d’animation et de construction de la vie sociale. »

Pas de rapport donc entre la mission des centres sociaux rennais et l’accueil, même temporaire et « toléré » des ces individus. Pourtant, en 2008 et en 2013, « Carrefour 18 » avait déjà accueilli des clandestins, sans que la mairie de Rennes n’intervienne.

Par ailleurs, Le 29 juin dernier, un concert de soutien « aux enfants migrants » s’est tenu à l’initiative d’un « collectif des écoles rennaises » dans les locaux des « Ateliers du vent », un « collectif d’artistes pluridisciplinaires résidant dans une ancienne usine ».
Une association à laquelle la mairie de Rennes vient d’offrir un coup de pouce de 70 000€ pour la rénovation de leurs locaux. Une association qui vît d’ailleurs essentiellement  grâce aux subventions d’exploitation, comme l’indique le rapport des commissaires aux comptes.

Pour rappel, le contribuable rennais a vu ses impôts locaux augmenter de 23,9% entre 2008 et 2012. Un début d’explication ?

 Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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9 réponses à “Clandestins à Rennes : un réseau bien huilé et subventionné”

  1. gilles dit :

    Ces gens-là continuent d’enfoncer la france dans la ruine en faisant tout pour attirer la misère du monde et la faire payer aux français de souche.
    Ce pays est vraiment devenu minable. Les plus riches se tirent et ils ont raison !!!

  2. David dit :

    Ce type d’article me laisse pantois… Pour moi, la culture bretonne ne s’arrête pas aux frontières de la Bretagne. Le Breton est voyageur et citoyen du monde.
    Je ne peux être fermé aux autres au point de seulement les envisager comme agresseurs ou profiteurs:
    Les « étrangers » dont vous parler sont les victimes de la misère.
    « Notre » crise est -selon moi- l’ oeuvre des plus riches, pas des plus pauvres !
    Quand vous aurez fini de taper sur plus faibles que vous, vous réveillerez peut-être enfin la vraie révolution.

  3. magores dit :

    Les clandestins ont effectivement droit à un toit, celui de la prison. Ils rentrent en France en toute illégalité et en plus réclament des droits. Gonflés, non?

  4. TRIVIDIC dit :

    A quand la dissolution de toutes ces associations subventionnées par le contribuable ??? A défaut qu’ils se subventionnent eux-mêmes ce serait un minimum car nous de leurs sans papier on ne veut point

  5. marée dit :

    Si la France peut recevoir ces gens ,alors oui ….mais est-ce possible?
    Il y tellement de misère sur cette terre,pouvons-nous régler ce problème? Il faut leur donner du travail aux gens,un habitat et le reste…

  6. Pascal dit :

    Encore une fois, la preuve que l’argent public n’est plus sous le contrôle des contribuables mais est utilisé par certains partis et affiliés au profit de leur clientèle et de leurs futurs électeurs. Détournement de fonds, abus de bien sociaux et finalement spoliation des citoyens, voici ce à quoi nous assistons béatement au nom de la paix sociale et des bons sentiments.

  7. festivalier dit :

    Les clandestins ont effectivement droit à un toit, celui de la prison
    Si la France peut recevoir ces gens ,alors oui ….mais est-ce possible?
    Détournement de fonds, abus de bien sociaux et finalement spoliation des citoyens

    Si ces personnes viennent chez nous, c’est qu’ils n’ont plus les moyens de vivre chez eux parce quele capitalisme poussé à son maximum les en a chssé et il est facile de crier Harot sur le baudet mais lorsque nous serons jetés sur les routes, nous dirons à ceux qui nous donnerons pas un toit : que nous ne sonnes pas destinés à aller en prison parce que pas délinquants, que c’est forcément possible de nous accueillir et que ceux qui le refusent sont dans le détournement de fonds et nous spolient de notre droit élémerntaire

  8. A.J. Chermat dit :

    Clandestins à Rennes : un réseau bien huilé et subventionné
    Merci pour cet excellent article dont la lecture devrait être rendue obligatoire pour tous les rennais ! Mais comme Rennes est une ville indécrottablement à gauche, cela reste utopique. En effet il ne faut pas perdre de vue que depuis 1977, c’est une municipalité de gauche qui règne sur cette ville. Et que ces édiles ont eu tout le temps de noyauter les associations ou de créer tous les comités, les groupuscules, et autres rassemblements « bien pensants », et « politiquement corrects » en parfaite orthodoxie avec leurs idées. Cela va même jusqu’à une chorale qui chante à chacune de ses prestation la parodie d’une chanson de Gainsbourg qu’ils ont intitulée « Laissez passer les sans papiers », avec incitation à ce que la ritournelle soit reprise en chœur par le public en lui distribuant les paroles ! Pour quelqu’un de droite, Rennes est une ville désespérante car cette capitale régionale n’est plus du tout bretonne depuis longtemps et, plus grave, de moins en moins française. Car cette municipalité, plus youyou que biniou et plus tam-tam que kouign-amann, préfère fleureter et faire des risettes avec tout ce qui est exotique. Bretons réveillez-vous, vous n’êtes plus chez vous !

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