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Les Russes retardent le remorquage du second Mistral en France

20/06/2014 – 08H00 Saint-Nazaire (Breizh-info.com) – Les Russes ont décidé de retarder le remorquage de la partie arrière du second BPC Mistral Sébastopol. Construite à Saint-Pétersbourg, elle doit être ramenée en France pour être réunie à la partie avant construite à Saint-Nazaire et pour les finitions, l’installation des armements et les essais en mer. Les raisons du retard n’ont rien de géopolitique à priori : les russes attendent des documents officiels de la part des Français, des remorqueurs et l’amélioration de la météo.

Les opérations de remorquage devaient avoir commencé le 16 juin. La partie arrière a été construite du 4 juillet 2013 à fin avril 2014 aux chantiers navals de la Baltique à Saint-Petersbourg et lancée le 30 (vidéo en russe). Un BPC Mistral coûte près de 600 millions d’euros, est long de 200 mètres et peut atteindre une vitesse de 18 nœuds. Plus de 160 hommes d’équipage, 450 soldats et 16 hélicoptères peuvent prendre place à son bord. Il faudra trois semaines aux remorqueurs pour rapatrier la partie arrière du Mistral, longue de 94 mètres, dans le premier port breton.

Si la France ne cède pas aux pressions américaines et poursuit le contrat de fourniture des deux Mistral jusqu’au bout, à l’automne 2015 le BPC Sébastopol entrera en service au sein de la flotte russe.

Photo : Bernard Grua/Flickr (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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3 réponses à “Les Russes retardent le remorquage du second Mistral en France”

  1. Bernard Grua dit :

    Bonjour,
    Je suis l’auteur de la photo que vous avez mis en illustration. Je souhaite apporter quelques précisions par rapport à votre article. Vous indiquez que le prix de chaque Mistral est de 600 millions d’Euros. C’est le montant du contrat (à ce qui est dit, car ce contrat est couvert par le secret militaire) de 1,2 milliards divisé par deux. Toutefois ce contrat comprend un important transfert de technologie militaire et de techniques de construction. Il comprend aussi la formation de 400 militaires russes pendant plusieurs mois. En conséquence le montant réel de ce qui est matériellement vendu en ce qui concerne chaque Mistral est certainement inférieur à 600 millions d’Euros. Par ailleurs, comme vous l’indiquez, les poupes de ces navires sont construites par les Russes à St Petersbourg. Si l’on voulait connaitre avec le coût complet d’un Mistral il faudrait en tenir compte. En conséquence, il est impossible, aujourd’hui, de connaitre, voire d’approximer, la valeur intrinsèque du « Vladivostok » et du « Sebastopol ».
    Vous dites que si la France « ne cède pas aux pression américaines » le contrat ira à son terme. En réalité cette livraison n’inquiète pas seulement les Américains. De nombreux pays qui pourraient être victimes de ces navires y sont fermement opposés. Cette opposition se manifeste par le biais des gouvernements respectifs ou par des manifestations citoyennes. Même en France, la livraison des Mistrals à la Russie choque de plus en plus. Certains n’hésitent pas à comparer la collaboration avec le régime de Vladimir Poutine avec la collaboration du régime de Vichy.

  2. Gromylenko dit :

    Ce serait bien que les mêmes qui cherchent des nazis partout s’intéressent à ceux qui font führer en Ukraine. Médias et journalistes persécutés, bastonnés (encore hier à Mariupol), purges et exécutions sommaires quotidiennes (Odessa, Slaviansk, Krasny Liman, 3 fois de suite à Mariupol…), tirs à l’artillerie lourde et d’aviation sur les civils, utilisation par le gouvernement de Kiev de munitions aux phosphore et d’obus à sous-munitions (interdit par les lois de la guerre, mais ils s’en foutent), pillages, propagande nazie et la liste est loin d’être finie.

    Ah oui j’oubliais : l’Ukraine marche maintenant vers l’UE. Ce sont des salauds mais ce sont nos salauds. N’est-ce pas?
    J’oubliais encore : l’Ukraine, et surtout le sud et l’est russophones sont bourrés de gaz de schiste. Dont les concessions ont été vendues par le précédent gouvernement aux américains et aux anglais. Bradées même contre une com’ de 10% à un obscur organisme qui rassemblait trois ministres d’alors et leurs proches. Vider les territoires concernés de leur population c’est tout bénéf’ : personne pour se plaindre de la pollution (énorme) et empêcher d’engranger les thunes.

    • diana dit :

      vous n’avez rien oublié d’autre? en effet, la possible exploitation de gaz de schiste à l’est de l’Ukraine motive encore plus Mr Poutine à détruire l’Ukraine. En ce qui concerne les journalistes persécutés, les journalistes étrangers en ont fait des frais en Crimée et à l’est de l’Ukraine. A présent, il ne reste que des journalistes russes, protégés par les séparatistes et qui n’hésitent pas à nous livrer les reportages les plus ignobles (exemple, reportage de LifeNews de Krasnij Liman avec un soldat ukrainien agonisant)

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