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Institut Iliade. Ni Lampedusa, ni Bruxelles, Etre Européen

24/06/2015 – 09h00 Europe (Breizh-info.com) – Qu’est-ce qu’être Européen ? C’est la question à laquelle répond une excellente vidéo de l’institut Iliade afin d’ouvrir les yeux aux internautes sur la réalité de notre civilisation, en rappelant des vérités que nous avons tendance à oublier.
Jean-Yves Le Gallou, animateur de l’institut Iliade mais aussi de la fondation Polémia, qui prête sa voix à la vidéo, a répondu à nos questions.

Breizh-info.com : Après les Français, après les Françaises, les Européens. Pourquoi ?

Jean-Yves Le Gallou : Toujours pour la même raison : pour redonner du sens et du sens aux mots. Ainsi Polémia a voulu rappeler qu’être Français ce n’est pas seulement administratif, c’est aussi, c’est d’abord, historique, culturel, charnel.

Pour l’Europe, il faut sortir de la Novlangue : éviter de confondre l’Union européenne avec l’Europe ; l’organisation de Bruxelles mondialiste et immigrationniste avec le continent des Européens et avec leur culture.

Rappeler que l’Europe ce sont des peuples qui partagent un récit civilisationnel. Ce récit civilisationnel que nous tentons de présenter en 4’ d’images et de texte.

Breizh-info.com :  Bruxelles et Lampedusa sont des réalités européennes désormais. Pourquoi les nier ? Comment y remédier ?

Jean-Yves Le Gallou : Bruxelles et Lampedusa sont la négation d’une Europe identitaire. Il faut sortir de la repentance et assumer fièrement le passé de l’Europe et de sa brillante civilisation.

Juste un mot pour ceux qui veulent nous culpabiliser : toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, seule la civilisation européenne l’a aboli.

La civilisation européenne c’est la découverte scientifique et l’innovation, c’est l’art de la représentation, c’est la musique polyphonique et symphonique, c’est l’homme libre et le respect de la liberté de la femme.

Islamiser et africaniser l’Europe, c’est criminel !

Breizh-info.com :  Comment expliquer vous l’apathie généralisée, y compris chez ceux qui pourraient être le plus sensible à la nécessité d’un réveil colérique ? Les Européens sont-ils en dormition ? N’y a-t-il pas menace de mort ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui, bien sûr, il y a menace de disparition par grand effacement (de notre mémoire) et grand remplacement (de la population). La réponse de l’ILIADE, l’Institut pour la longue mémoire européenne, c’est le grand ressourcement : la redécouverte des œuvres, des valeurs, des temps forts, des héros de l’Europe.

Tant qu’il y aura des hommes de sang et d’esprit européen, la grande aventure européenne pourra repartir. C’était du moins la conviction de Dominique Venner, inspirateur de l’ILIADE

Breizh-info.com :  Les responsables politiques dits patriotes mesurent-ils réellement les enjeux à long terme ? Avez-vous des exemples d’actions concrètes qu’ils mènent par-delà leurs intérêts immédiats ?

Jean-Yves Le Gallou : Les débats sur l’économie ou sur l’euro sont dérisoires au regard des enjeux démographiques et civilisationnels. Mais dans tous les pays européens les responsables politiques sont « médias dépendants » : la tentation est alors forte pour eux d’adapter le choix des thèmes de leurs discours et leurs discours eux-mêmes aux exigences de la bien–pensance. Avant de penser à dire le vrai, voire à chercher à convaincre des électeurs, beaucoup d’hommes politiques cherchent à plaire aux journalistes. Cela s’appelle la tyrannie médiatique.

Or aucun redressement historique ne sera possible sans rupture brutale avec le politiquement correct. D’ailleurs même un « républicain » comme le pâle Bruno Lemaire reconnaît que le temps est à la radicalité.

Mais il ne faut pas attendre passivement le salut d’en haut : au contraire chacun doit tenir sa ligne de Front. Résister là où il est face à l’inacceptable. Et transmettre – nos valeurs, notre culture, notre histoire – à ses proches, à ses enfants et petits-enfants. Sans attendre un éventuel « grand soir » électoral.

Breizh-info.com :  Vous êtes à la pointe du combat de réinformation, que nous tentons également de mener avec Breizh-info.com. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment aller encore plus loin ? Comment éviter de désinformer en réinformant ?

Jean-Yves Le Gallou :  Breizh-info.com est l’exemple à suivre dans toutes nos provinces ! Comme le dit Henry de Lesquen : « la réinformation, ce n’est pas une désinformation en sens contraire, c’est le contraire de la désinformation ». Il faut être vigilant et s’en tenir aux faits. D’autant qu’ils suffisent, ils parlent pour nous !

Texte de la vidéo : 

« L’Europe, ce n’est pas Lampedusa, c’est notre civilisation.
L’Europe ce n’est pas l’organisation de Bruxelles, pas davantage une monnaie ou une banque centrale.
L’Europe, ce n’est pas un espace mondialisé et sans frontière.
L’Europe, ce n’est pas le monde africain, ce n’est pas non plus une terre d’Islam.
L’Europe ce n’est ni la laideur ni le non-art.
L’Europe, c’est le continent des Européens.
L’Europe, ce sont des millénaires d’histoire, 700 millions d’Européens.
L’Europe c’est une identité : la civilisation européenne et chrétienne.
L’Europe, ce sont les temples grecs, les aqueducs et les théâtres romains, les chapelles romanes, les cathédrales gothiques, les palais Renaissance, les grandes places, les béguinages, les églises baroques, les châteaux classiques, les édifices Art nouveau.
L’Europe ce sont des rivages sauvages, des montagnes majestueuses, des fleuves paisibles. L’Europe, c’est le sentiment de la nature. L’Europe, ce sont des paysages jardinés par l’homme : des bocages aux polders, des prairies aux cultures en terrasses. L’Europe c’est le terroir du pommier et de l’olivier, de la vigne et du houblon.
L’Europe, ce n’est pas l’univers de la bouffe industrielle, c’est la gastronomie de l’huile et du beurre, du vin et de la bière, du pain et du fromage, du saucisson et du jambon.
L’Europe, ce n’est pas le monde de l’abstraction, c’est l’art de la représentation, de Praxitèle à Rodin, des fresques de Pompéi à la Sécession de Vienne. L’Europe, c’est l’imaginaire celte et le mystère chrétien. L’Europe, c’est la civilisation qui change la pierre en dentelle.
L’Europe, c’est le refus de l’ahurissement, c’est la culture qui a inventé le chant polyphonique et l’orchestre symphonique.
L’Europe, ce n’est pas le monde de Belphégor, c’est la civilisation qui honore la femme : déesse, mère ou guerrière. L’Europe, c’est la culture de la chevalerie et de l’amour courtois.
L’Europe, ce n’est pas le monde de la surveillance, c’est la patrie de la liberté : la citoyenneté grecque, le forum romain, la grande charte anglaise de 1215, les villes et les universités libres du Moyen Âge, le réveil des peuples au XIXe siècle.
L’Europe, c’est un patrimoine littéraire et mythologique : Homère, Virgile, Hésiode, les Eddas, le chant des Nibelungen et le cycle arthurien. C’est aussi Shakespeare, Perrault et Grimm.
L’Europe, c’est l’esprit d’invention et de conquête : c’est Léonard de Vinci et Gutenberg ; ce sont les caravelles, les montgolfières, les débuts de l’aviation et Ariane, ce sont les ponts jetés sur les mers.
L’Europe, ce sont les héros qui l’ont défendue au cours des siècles : c’est Léonidas et ses 300 Spartiates sauvant la Grèce de l’Asie ; c’est Scipion l’Africain préservant Rome de Carthage, c’est Charles Martel repoussant l’invasion arabe, c’est Godefroy de Bouillon délivrant les lieux saints et fondant le royaume franc de Jérusalem, c’est Ferdinand d’Aragon et Isabelle la Catholique libérant Grenade, c’est Ivan le Terrible éloignant les Mongols de la sainte Russie, c’est don Juan d’Autriche victorieux des Turcs à Lépante.
L’Europe, ce sont des hauts lieux : c’est le Parthénon, la place Saint Marc, Saint-Pierre de Rome, la tour de Belém, Saint-Jacques de Compostelle, le mont Saint-Michel, la tour de Londres, la porte de Brandebourg, les tours du Kremlin.
Tel est notre récit civilisationnel !
Aujourd’hui, l’Europe est l’homme malade du monde. Elle est culpabilisée, colonisée, affaiblie. Ce n’est ni fatal, ni durable. Arrêtons la repentance ! Retrouvons le fil de la longue mémoire. Écoutons le message d’espoir de Dominique Venner :

« Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand ? Je l’ignore mais de ce réveil je ne doute pas. » »

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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