Pour Claude Lévi-Strauss, défendre son identité n’est pas un crime

26/06/2017 – 8h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Claude Lévi-Strauss est un anthropologue et ethnologue de renom, décédé en 2009 à l’âge de 100 ans. Ce monument intellectuel est respecté par tous. Mais cet homme brillant a développé plusieurs opinions qui vont à l’encontre de la pensée unique et du politiquement correct. Première de ces prises de position qui lui vaudraient aujourd’hui le pilori médiatique, son apologie de la défense de son identité.

Le fameux discours « Race et culture » pour l’UNESCO

En 1971 et Claude Lévi-Strauss donnait une conférence pour l’UNESCO sur le thème Race et culture.

Sa conclusion était sans appel : la protection des particularismes identitaires d’une culture passe par une fermeture minimum aux cultures extérieures.
Selon l’ethnologue, protéger son identité ne peut pas être assimilé à du racisme ou à de la xénophobie, c’est une constante humaine que de vouloir transmettre son identité à ses descendants.

Les quelques lignes de son intervention ci-dessous sont limpides.

« La fusion progressive de populations jusqu’alors séparées par la distance géographique, ainsi que par des barrières linguistiques et culturelles, marquait la fin d’un monde qui fut celui des hommes pendant des centaines de millénaires, quand ils vivaient en petits groupes durablement séparés les uns des autres et qui évoluaient chacun de façon différente, tant sur le plan biologique que sur le plan culturel. Les bouleversements déclenchés par la civilisation industrielle en expansion, la rapidité accrue des moyens de transport et de communication ont abattu ces barrières. En même temps se sont taries les chances qu’elles offraient pour que s’élaborent et soient mises à l’épreuve de nouvelles combinaisons génétiques et des expériences culturelles. Or, on ne peut se dissimuler qu’en dépit de son urgente nécessité pratique et des fins morales élevées qu’elle assigne, la lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes.

Sans doute nous berçons-nous du rêve que l’égalité et la fraternité régneront un jour entre les hommes sans que soit compromise leur diversité. Mais si l’humanité ne se résigne pas à devenir la consommatrice stérile des seules valeurs qu’elle a su créer dans le passé, capable seulement de donner le jour à des ouvrages bâtards, à des inventions grossières et puériles, elle devra réapprendre que toute création véritable implique une certaine surdité à l’appel d’autres valeurs, pouvant aller jusqu’à leur refus, sinon même leur négation. Car on ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l’autre, s’identifier à lui, et se maintenir différent. Pleinement réussie, la communication intégrale avec l’autre condamne, à plus ou moins brève échéance, l’originalité de sa et de ma création. Les grandes époques créatrices furent celles où la communication était devenue suffisante pour que des partenaires éloignés se stimulent, sans être cependant assez fréquente et rapide pour que les obstacles indispensables entre les individus comme entre les groupes s’amenuisent au point que des échanges trop faciles égalisent et confondent leur diversité. »

Claude Lévi-Strauss fait l’éloge des frontières

Claude Lévi-StraussClaude Lévi-Strauss fait même l’éloge des frontières, voyant en elles une nécessité pour développer des différences.

« Une culture consiste en une multiplicité de traits dont certains lui sont communs, d’ailleurs à des degrés divers, avec des cultures voisines ou éloignées, tandis que d’autres les en sépare de manière plus ou moins marquée. Ces traits s’équilibrent au sein d’un système qui, dans l’un et l’autre cas, doit être viable, sous peine de se voir progressivement éliminé par d’autres systèmes plus aptes à se propager ou à se reproduire. Pour développer des différences, pour que les seuils permettent de distinguer une culture des voisines deviennent suffisamment tranchés, les conditions sont grosso modo les mêmes que celles qui favorisent la différenciation biologique entre les populations: isolement relatif pendant un temps prolongé, échanges limités, qu’ils soient d’ordre culturels ou génétiques. Au degré près, les barrières culturelles sont de même nature que les barrières biologiques; elles les préfigurent d’une manière d’autant plus véridique que toues les cultures impriment leur marque au corps: par des styles de costume, de coiffure et de parure, par des mutilations corporelles et par des comportements gestuels, elles miment des différences comparables à celles qui peuvent exister entre les races; en préférant certains types physiques à d’autres, elles les stabilisent et, éventuellement, les répandent. »

Face aux accusations de racisme, Claude Lévi-Strauss tient bon

Appelé à se justifier de ses propos dérangeant, Claude Lévi-Strauss reste droit dans ses bottes, condamnant même la banalisation des accusations de racisme et de xénophobie.

« Je m’insurge contre l’abus de langage par lequel, de plus en plus, on en vient à confondre le racisme et des attitudes normales, légitimes même, en tout cas inévitables. Le racisme est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à un ensemble d’individus l’effet nécessaire d’un commun patrimoine génétique. On ne saurait ranger sous la même rubrique, ou imputer automatiquement au même préjugé l’attitude d’individus ou de groupes que leur fidélité à certaines valeurs rend partiellement ou totalement insensibles à d’autres valeurs. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre et de la penser au-dessus de toutes les autres et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. Cette incommunicabilité relative peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent, et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement. Si comme je l’ai écrit ailleurs, il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent non plus descendre sans danger, on doit reconnaître que cette diversité résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi : elles ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité. »

Un intellectuel de l’envergue de Claude Lévi-Strauss tenait donc il y a quelques décennies un discours que ne renieraient pas ceux qui se battent pour défendre leur identité, menacée par l’immigration extra-européenne. Si de plus en plus d’intellectuels de gauche (Onfray, Finkielkraut, etc.) saisissent de plus en plus l’importance de la question identitaire, la base de cette famille politique reste, elle, en grande majorité imperméable à la prise de conscience identitaire.

Crédit photo :  UNESCO/Michel Ravassard [CC BY 3.0] / Bert – Anefo [CC BY-SA 3.0]
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10 réponses à “Pour Claude Lévi-Strauss, défendre son identité n’est pas un crime”

  1. Nomizoé dit :

    Lévi-Strauss a fait carrière dans le « structuralisme ».

    Je cite mon dictionnaire :

    Dans les sciences humaines, deux principes caractérisent la démarche structuraliste :

    1. tout fait humain est analogue à un fait de langage, l’être humain «codant» la nature et la société dans laquelle il vit à l’aide d’un réseau de symboles.

    2. les réalités humaines, en tant qu’ensembles symboliques, constituent des systèmes que le chercheur doit déchiffrer.

    Ainsi, les méthodes structuralistes ont été appliquées à l’ethnologie (notam. par Lévi-Strauss), à la sociologie (anthropologie structurale), à la critique littéraire et artistique. Le structuralisme consistant à décoder un système caché, l’analogie entre cette démarche et celle de la psychanalyse s’impose; ainsi, pour Lacan, l’inconscient est structuré comme un langage et le but de l’analyse est l’appropriation de ce langage par le patient.

    Ou encore Wikipedia:

    Le Cru et le Cuit est un ouvrage de l’ethnologue français Claude Lévi-Strauss publié en 1964.

    L’auteur y observe notamment que les peuples qui ne connaissent pas la cuisson des aliments n’ont pas de mot pour dire « cuit ». Mais par contrecoup, ils n’ont pas davantage de mot pour dire « cru » puisque le concept même ne peut en être caractérisé.

    Lévi-Strauss part du mythe du dénicheur d’oiseaux et tente de montrer comment, à partir de ce mythe et par une série de transformations qu’il s’agira de mettre au jour, on peut établir que l’ensemble des mythes amérindiens forment un système cohérent.

    Certains se laisseront impressionner par tout ça, mais en fait, c’est de la fumisterie. Ça n’a ni queue ni tête. Et dans les universités françaises, c’est ce genre de fumisterie qui a pris la place de la tradition scientifique européenne. Lévi-Strauss était directeur d’étude à l’Ecole pratique des hautes études (dont est issue l’EHESS, un nid d’activistes anti-blancs). Il faisait partie des réseaux d’imposteurs qui, au 20ème siècle, ont déstabilisé notre société en faisant du relativisme, en critiquant la société européenne traditionnelle, et en piétinant notre tradition scientifique. Lévi-Strauss était une vedette intellectuelle, mais sa réputation n’était pas légitime.

    Au départ, quand il est parti en Amazonie, soi-disant pour étudier les sauvages, il s’agissait de faire passer l’idée que les sociétés primitives ne sont pas inférieures à la nôtre, et que le colonialisme est une politique détestable. On n’a rien à apporter aux sauvages emplumés. Ils ont le droit de préserver leur différence.

    Dans ce cas, il faudrait voir ce que Lévi-Strauss disait de la création d’Israel. Il défendait sans doute l’idée habituelle que les Juifs ont le droit de se séparer de nous, mais que les Européens n’ont pas le droit de se séparer d’eux. On n’a pas la chance d’être des Indiens d’Amazonie.

    Dans les textes ci-dessus, même si on a l’impression que Lévi-Strauss défend l’Occident contre l’invasion du tiers-monde, son intention était sans doute de dénoncer l’impérialisme européen. En fait, il faisait du tiers-mondisme. Vers la fin de sa vie, il a peut-être réellement défendu le monde européen, mais ça ne compense pas le travail de sape qu’il a fait auparavant.

    Dans ces textes, Lévi-Strauss défend les différents groupes humains au nom de la préservation de la diversité et de la cohésion sociale. Mais nous, en tant que Blancs, on doit défendre notre existence par simple instinct de survie. Quand on défend la langue bretonne, c’est juste parce qu’on est breton. C’est pas au nom de la diversité dans le monde. En fait, on n’a pas à se justifier d’exister, quoi qu’en pense l’administration française.

    Pour finir, il faut qu’on arrête de parler uniquement d’identité culturelle, car nos dirigeants sont en train de nous remplacer physiquement. Ils veulent nous faire disparaître, ou nous réduire à l’état de petite minorité dans nos propres pays. Il ne s’agit plus de défendre notre identité culturelle, mais notre existence tout court !

    • An dit :

      Et donc ? Il disait quoi de la création d’Israël, Lévi-Strauss ?
      Vous avez lu Lévi-Strauss en dehors de Google ?
      Votre message est abhérent.
      Nombre d’analyses de Lévi-Strauss sont marquées par son époque mais son apport à l’ethnologie reste considérable.
      L’antisémitisme primaire, ça va 2mns.
      Lévi-Strauss n’a aucunement participé à un espèce de travail de sape pour amener l’Europe là où elle en est. L’Europe, et la France en particulier, a été assez stupide pour vouloir forger les Autres à son image.
      La France aurait vraiment écouté Lévi-Strauss ?Elle n’aurait alors pas eu l’arrogance, ni la perversité de chercher à transformer les Africains. Cela se retourne contre elle, ce n’est pas la faute des critiques, mais de ceux qui ne peuvent les entendre sans pleurnicher (avec la corruption des élites, évidemment, les USA sont la 1ère économie du monde depuis 1872, ça ne date pas des débarquements de 17 ou 44).
      Je ne fais pas de la contrition blanche. Je parle de fait. Comme toute puissance, il y a une décadence. Celle de l’Occident ne date pas d’hier. Le drame, c’est qu’elle se complait dans cette décadence, cette dépression suicidaire alors qu’elle aurait dû avoir la sagesse de ne justement pas vouloir changer les autres peuples (au-delà de la simple corruption des élites qui date de Mathusalem) puis de se culpabiliser.
      Lévis-Strauss est très fataliste. Et n’hésite pas à avoir un regard critique sur les tribus, il n’est pas bêtement rousseauiste.
      C’est d’abord la faute de l’Europe. Notre compétition interne à accélérer la conquête du monde mais elle s’est fait en ordre dispersé. Elle aurait ainsi pas permis aux USA d’imposer une colonisation à l’envers de l’Europe, sur un modèle corrompu, car n’ayant rien à voir (le communautarisme « à l’Américaine », pas à l’anglosaxonne comme on le dit faussement, le Canada, l’Australie, la NZ n’avaient pas ce modèle).
      Il y a eu erreur de notre part. Il faut assumer comme un grand si on veut s’en sortir et arrêter d’accuser les autres qui s’en sortent mieux. Et ça n’oblige pas la contrition. L’Histoire humaine n’a pas la même échelle de valeur, de morale, de responsabilité que l’histoire individuelle.
      Mais c’est trop tard. On a raté les après 14-18, 39-45 et 91. En gros, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural (les Russes n’ont pas été à la hauteur même si leur jeunesse et grandeur les excuser).
      En attendant, lisez les bonnes feuilles de LS sur l’islam. J’imagine que vous lui trouverez des arguments intéressants malgré sa judéïté mère de tous les plaies etc.

  2. Gwendal Pennanech dit :

    Le commentaire met l’accent sur la menace extra-européenne. Elle existe. Pourtant il découle clairement de l’analyse de Claude Lévy-Strauss que la menace la plus imminente sur la culture bretonne est la menace européenne , c’est à dire l’assimilation à la culture française. Combien de Bretons ont encore conscience de cette altérité ?

    • Nomizoé dit :

      « menace la plus imminente sur la culture bretonne » / « assimilation à la culture française »

      La société française est en cours de destruction, tout comme la société bretonne et la société américaine. Regardez les interviews de Français normaux datant d’il y a cinquante ans. Est-ce qu’ils n’ont pas l’air plus civilisés que maintenant ? Et la destruction va s’accélérer du fait de l’immigration.

      Je sais bien qu’il y a des différences réelles (génétiques et culturelles) entre Bretons, Français, Américains, et autres Européens, mais une grande partie de la différence vient simplement de ce que les USA ont quinze ans d’avance sur la France dans la décadence, et la France a quinze ans d’avance sur la Bretagne.

      Cette décadence n’est pas naturelle, elle vient d’en haut : du gouvernement, des médias, de l’université, et en particulier de la propagande licrasseuse qui pénètre tous ces milieux. C’est contre ça qu’il faudrait lutter, et non pas contre la France. Il faut lutter contre le virus, mais pas forcément contre les pays atteints par le virus, car on est tous atteint à des degrés divers.

      (Évidemment, certains problèmes de la société sont dus au progrès technique, à la restructuration économique, etc. Mais par exemple, ce n’est pas le progrès technique qui explique la politique d’immigration, la promotion de l’homosexualité, et la propagande contre les Blancs et leur société traditionnelle.)

      Avant, quand je regardais la télé, je me disais :
       » Beurk, ils sont pas bien ces Français !
      C’est vraiment urgent qu’on obtienne l’indépendance. »

      Je reste séparatiste, mais par contre, je ne vois plus la télé française comme un truc français. C’est clairement une télé anti-française. Pareil aux USA : les médias américains sont anti-américains, anti-Blancs, anti-civilisation (quand-même pas à 100%, car ils perdraient tout leur public). La dégénérescence se propage en Bretagne à travers la télé et l’administration françaises, mais en fait, la télé française est anti-française, et il y a évidemment des Bretons qui y participent. Par exemple, la chaîne de télé du journal Le Télégramme est une télé remplaciste.

      Bref, mon cher Gwendal Pennanech, vous devriez lire un bouquin ou deux sur les origines de la LICRA et du marxisme culturel.

      (Au passage, je précise le sens de l’expression « marxisme culturel »: ça désigne la même fumisterie que le marxisme, le communisme, le trotskisme, et les théories d’extrême gauche en général, mais sans l’aspect économique et sans la défense des ouvriers).

      • An dit :

        Et vous devriez lire un bouquin ou deux de Levi-Strauss pour comprendre qu’il n’était pas aussi caricaturable que vous le pensez.
        Et pourquoi pas le Capital de Marx. La Révolution française est l’acte fondateur de la pensée que vous rejetez. On le trouve pas dans la Torah. Mais collez les francs-maçons quand vous voulez : l’autre épouvantail qui paralysé la pensée. Ce qui ne veut pas dire que je ne considère pas les loges maçonniques comme néfastes (mais de nos jours plus parasites qu’autres choses) ou que les lobbys sionistes en France ne soient pas un important problème.
        Tenez donc votre discours à un ado, il va finir chez Soral, hein, rêvez pas trop. Et Nominoë, il en aura rien à foutre.
        Lévi-Strauss est un homme de son temps dont les conclusions peuvent évidemment être remise en cause mais qui ne mérite pas d’être jugé à l’aune de son origine.
        Son structuralisme doit aussi beaucoup à Dumézil si ça vous dit quelque chose. Non parce que la littérature de la dissidence qui fleurit depuis l’avènement de l’Internet, c’est très bien, à condition de ne pas oublier les bibliothèques du Grand Méchant Système.
        La pseudo-complexité de la dissidence, ça va 2mns.
        Lisez donc Lévi-Strauss. Il a moins pour lui d’avoir une belle plume.
        Il y a en tout cas beaucoup moins à jeter chez lui que chez beaucoup d’intellectuels français (pas forcément hypnotisé par les US ou les Juifs: voir l’allusion de Poutine sur ce petit monde dans ses conversations avec Stone) paralysé par le marxisme.
        Quand bien même, le marxisme est une pensée intéressante, à ne pas négliger. La lecture marxiste de la situation bretonne aura d’ailleurs eu une vraie utilité (comme l’ethnique, la catho et l’écolo qui vient). Que cette lecture l’ait phagocyté, c’est autre chose et évidemment regrettable, surtout depuis les années 80.
        Chacun doit se responsabiliser et arrêter de trouver des boucs-émissaires, quand bien même beaucoup sentent effectivement mauvais.

      • Nomizoé dit :

        À vous lire, on a l’impression que le Grand Remplacement n’est pas si grave. La pire chose imaginable serait de critiquer des juifs comme Lévi-Strauss ou Karl Marx.

        « Lévi-Strauss est un homme de son temps dont les conclusions peuvent évidemment être remise en cause mais qui ne mérite pas d’être jugé à l’aune de son origine. »

        C’est comme si vous disiez qu’il faut juger Yann Fouéré en homme de son temps et qu’il n’a rien à voir avec le mouvement breton. Complètement à côté de la plaque.

        En plus, les anti-remplacistes citent Lévi-Strauss comme ils citeraient Zemmour et Finkielkraut. Parce que ce sont des juifs et qu’ils servent de paratonnerre.

        Si on juge Lévi-Strauss sur ses simples écrits, c’était un charlatan.
        Lévi-Strauss = structuralisme.
        Or, structuralisme = déconnage pseudo-intellectuel.

        Par contre, je reconnais que les textes de Lévi-Strauss présentés ici ont un côté sympa. Et ils sont compréhensibles. Ce n’est pas le cas de ses écrits consacrés au structuralisme.

        Si Lévi-Strauss n’avait pas été membre de certains réseaux particuliers, est-ce qu’il aurait pu écrire tant d’âneries et se faire nommer à tant de postes prestigieux (Unesco, Collège de France, Musée de l’homme, Académie française…). Est-ce que la presse l’aurait présenté comme l’essence de l’intelligence française ? Est-ce qu’on aurait fait étudier ses théories bidon par les étudiants en sociologie ? Il y a plein d’étudiants naïfs qui auraient aimé qu’on les aide à comprendre le monde, et on s’est payé leur tête en leur faisant étudier Lévi-Strauss et ses disciples !

        Lévi-Strauss se rattachait à des précurseurs comme Franz Boas. Le cas de Boas est remarquable. Il était prof de sociologie en Allemagne et défendait l’idée que les races n’existent pas. Il a débarqué à l’université de New York en 1896. Cinquante ans plus tard, il avait réussi à caser ses disciples dans toutes les universités de sociologie des USA. C’est clair que ça n’était pas dû à la valeur de son enseignement. Les « intellectuels » se rattachant plus ou moins à Lévi-Strauss sont tout aussi craignos que Boas : Derrida, Foucault, Althusser, Barthes, Lacan, etc.

        Lévi-Strauss a fait partie de réseaux juifs tout comme Yann Fouéré a fait partie de réseaux bretons. Tout le monde admet que la pensée de Yann Fouéré a été influencée par son identité bretonne militante, mais malheur à celui qui réfléchit de la même façon à propos de Lévi-Strauss !

        « Et vous devriez lire un bouquin ou deux de Levi-Strauss »

        Mieux vaut lire quelques articles critiques sur la farce du structuralisme, complétés par quelques paragraphes de la main de Lévi-Strauss pour confirmer que c’était bien un charlatan.

        Pour ce qui concerne ses motivations juives, j’ai déjà mentionné que Lévi-Strauss faisait de l’anticolonialisme (critique de l’occident) et qu’il défendait l’idée que toutes les cultures se valent, et que la culture occidentale est une culture comme une autre qui ferait bien d’être un peu plus modeste. Autrement dit, les juifs n’ont pas à abandonner leur identité et leur propre point de vue sur le monde.

        Au 20ème siècle, les sociologues/anthropologues américains Madison Grant (1865–1937) et Lothrop Stoddard (1883–1950) ont été des pionniers du combat contre le Grand Remplacement. Ils ont utilisé des arguments scientifiques, historiques, statistiques, biologiques, pour montrer qu’on n’est pas tous interchangeables d’un pays à l’autre. Ils ont commencé à influencer les intellectuels, les gouvernements et leur politique de l’immigration. Ils avaient des motivations pro-européennes.

        Mais dès les années 1930, ils se sont fait éclipser par des charlatans qui ont pris le contrôle des médias et des écoles de sociologie. Lévi-Strauss fait partie de ce mouvement de charlatans.

        Je cite à nouveau mon dictionnaire :
        « Lévi-Strauss (Claude) (Bruxelles, 1908), anthropologue français; professeur au Collège de France (1959). Le premier, il introduisit l’analyse structurale (issue de la linguistique) dans l’étude anthropologique des mythes. »

        Wikipedia :

        – En linguistique, l’analyse structurale est l’étude des structures des différentes langues.

        – En ethnologie et anthropologie, l’analyse structurale est une méthode holiste d’étude des faits de société introduite par Claude Lévi-Strauss à partir des années 1950.


        En linguistique, on étudie les noms, les verbes, les consonnes, les voyelles, etc. On n’a pas le même nombre de voyelles dans toutes les langues. C’est arbitraire. Le lien entre le son et le sens d’un mot est arbitraire aussi. Avec les voyelles ‘a’ et ‘o’ comme éléments de base, on crée des mots qui serviront à évoquer l’idée de bateau, tableau, râteau… Bien qu’il n’y ait aucun lien naturel entre les voyelles ‘a’/’o’ et l’idée de bateau.

        Et avec les idées opposées de ‘CRU’ et de ‘CUIT’ comme éléments de base, une tribu d’Indiens d’Amazonie créent un mythe, ou une représentation du monde, comme il en existe dans toutes les cultures.

        Lévi-Strauss n’a peut-être pas dit ça, mais il a écrit des trucs de ce style. Il cherchait à faire toutes sortes d’analogies poussives. Comme si la culture d’une société était vraiment comparable à la grammaire d’une langue.

        Chacun peut apprendre la langue d’un autre peuple. Les immigrés qui débarquent chez nous apprennent le français ou l’anglais. C’est juste une question d’utiliser de nouvelles structures linguistiques.

        Et si la culture fonctionne de façon aussi abstraite que la langue, alors on peut aussi s’approprier les structures culturelles d’un autre peuple. Les Noirs et les Arabes qui débarquent chez nous peuvent s’approprier notre culture, et notre façon de voir le monde…

        Sauf que c’est faux. Les immigrés ne voient pas le monde comme nous, ils n’ont pas les mêmes goûts que nous, pas les mêmes préoccupations, pas le même comportement, pas la même intelligence, pas la même sensibilité. Ce n’est pas une question abstraite de structures culturelles, c’est une question concrète de génétique. Il n’y a pas de culture abstraite qui flotte dans l’éther, indépendamment de l’identité raciale.

        Honnêtement, je doute que les théories structuralistes de Lévi-Strauss aient vraiment été utilisées pour justifier la politique d’immigration. Par contre, en volant la place des intellectuels sérieux, il a contribué à démolir la vie intellectuelle du pays, à faire disparaître le discours scientifique réaliste sur la race, et à imposer un discours de charlatan dans les universités de sociologie. Maintenant encore, dans les universités, il est sûrement interdit de discuter de l’influence juive sur la société, et du lien entre race et type de société. C’est comme un cours de physique où il serait interdit de parler de la gravité.

        « Et pourquoi pas le Capital de Marx. »

        Marx et Freud étaient eux aussi des charlatans soutenus par des réseaux de charlatans. Ils ne devaient pas leur réputation à la valeur scientifique de leurs travaux. C’était des gourous qui travaillaient seuls, un peu comme la voyante Mme Soleil (dont je viens de lire qu’elle avait été la secrétaire de l’escroc Stavisky). L’inspiration leur venait du ciel. Ils n’ont jamais ressenti le besoin de faire tester leurs théories par des scientifiques. On ne voit pas non plus comment tester les théories farfelues de Lévi-Strauss à propos du ‘cru’ et du ‘cuit’.

      • An dit :

        Pour résumer, si je vous comprends bien: on critique le colonialisme occidental, on est anti-occidental.
        Plus binaire, c’est possible ? Ou faut la variable « juif » ?
        Les combats d’idéologues sont dépassés, nous sommes à une époque de refondation des idéologies, ça passe par s’intéresser à toutes les précédentes et prendre ce qu’il y a à prendre.
        Vous avez matière à critiquer le Grand Remplacement avec Lévi-Strauss : la preuve avec les ressorties récentes de sa critique de l’universalité et de l’islam.
        Mais jetez donc tout ça parce qu’il est juif !
        Soyez l’idiot utile du soralisme.
        Rejetez donc Marx et son concept de lutte des classes.
        Par contre, va falloir m’expliquer l’obsession de la réforme du code du travail (alors qu’il y a pléthore de contrats précaires disponibles, faut juste faire l’effort de s’y retrouver) et le plafonnement prudhommal.
        Macron&co, ils l’ont bien intégré Marx. Ils ont bien conscience de la réalité de la lutte des classes (qui n’exclut pas une lutte ethnique, qui peuvent ou non, se complèter). Et ils luttent, et ils sont en train de gagner.
        Vous êtes dans l’idéologie passionnée biberonnée à l’internet, autant dire dans une impasse. Sans compter que l’érudition 2.0, à coup de liens et click, à un effet désastreux à long terme sur les capacités à mener une réflexion.
        Attaquez vous donc aux sionistes, à Wall Street, à la Mecque, à Shanghaï. Ça fait rêver et c’est facile à assumer.
        Tenir le discours de Gwendal, c’est déjà beaucoup plus réaliste, même si très difficile.
        Et puis, il y a une question de dignité morale propre à chacun.
        On peut respecter des ennemis, pas des traîtres.
        Quant à Yann Fouéré, vous fantasmez encore. Si évidemment il faut le juger en homme de son temps (et son attitude a aussi permis à Paris d’ostraciser une pensée autonome bretonne encore jeune dans sa conscience), il serait débile de dire qu’il n’a pas sa pleine part dans l’histoire du mouvement breton. Tout comme reconnaître qu’il a fait des choix désastreux.
        Tout comme l’emsav de gauche a eu un rôle qui se doit d’être respecté.
        Je suis toujours impressionné par l’immaturité du noir et blanc chez les critiques 2.0.
        Moi, je parle de la base. Je fais des choses à la base, mon 1er horizon, c’est la réunification bretonne, puis Paris. Les stratégies mondialistes, je ne les nie pas mais faut aussi arrêter de ne penser qu’à travers ça. Parce que c’est une autre façon de s’y soumettre.
        Et puis, les Indiens et les.Chinois, le sionsime , ça leur en touche une sans faire bouger l’autre. Alors le peuple élu qui mène le.monde, c’est bon, on connaît la.chanson, faut penser à la Bretagne avant Israël/Palestine. Même si ça veut dire se.positionner concrètement, et risquer le dédain de l’interlocuteur.
        Bah oui, le Jacobinisme fait moins d’effet en soirée que le sionisme, c’est pas le.même gain pour l’ego.
        Avoir une solidarité avec toutes les provinces de France, bien sûr. Avec l’Europe, évidemment.
        Avec Paris et l’IDF, non.
        Soyez cohérent. Le Grand Remplacement a déjà eu lieu là-bas mais vous ne souhaitez pas vous en affranchir ? Mortelle nostalgie.

      • Nomizoé dit :

        An: « Quant à Yann Fouéré, vous fantasmez encore. Si évidemment il faut le juger en homme de son temps »

        Vous m’avez parlé de juger Lévi-Strauss en faisant abstraction de sa judéité. Pour répondre à ça, j’ai cherché le nom d’un nationaliste breton pour faire remarquer que c’était absurde de le juger en faisant abstraction de son identité bretonne militante. J’ai choisi le nom de Yann Fouéré comme j’aurais pu choisir le nom du Marquis de l’Estourbeillon. Je ne suggère pas un instant qu’il faudrait « juger » Yann Fouéré. C’était un type remarquable.

        Au fait, les réseaux qui se sont efforcés de salir les nationalistes bretons, mais aussi les nationalistes français, en les accusant d’avoir eu un comportement criminel pendant la guerre, sont une fois de plus les réseaux liés à la LICRA, et relayés par Ouest-France, Le Télégramme, France-3, l’université de Brest, Le Monde, Libération, Le Nouvel Obs, etc. Ce n’est pas un coup des islamistes. La même tactique est utilisée dans tous les pays occidentaux pour faire taire les nationalistes et les empêcher de s’opposer au repeuplement de leur pays par des immigrés du tiers-monde.

        « Lévi-Strauss / sa critique de l’universalité et de l’islam.
        Mais jetez donc tout ça parce qu’il est juif ! »

        Lévi-Strauss = structuralisme = sornettes.
        Est-ce que vous croyez aux théories structuralistes ?
        Vous n’avez même pas répondu là-dessus.

        Que Lévi-Strauss soit juif, suédois, ou bouddhiste, c’était un charlot. Mais il n’y aurait pas eu de Lévi-Strauss sans les réseaux juifs qui ont fait de lui une vedette intellectuelle.

        Vous voulez visiblement interdire la critique du judaïsme politique. Par contre, vous aimez bien critiquer l’islam. Qu’est-ce qu’on a à faire de l’islam ? Le problème n’est même pas l’islam, mais l’invasion arabo-africaine. Qui organise cette invasion ?

        « mon 1er horizon, c’est la réunification bretonne »

        Votre priorité est visiblement de dénoncer « l’antisémitisme ».

      • An dit :

        Je parle de réunification, au moins.
        La stratégie irlandaise de certains militants bretons durant la dernière guerre a été un échec, car ils se sont rangés du côté des vaincus. C’est d’abord ça , la propagande ne fait pas tout. Ils ont fait une erreur. Il faut le reconnaître en gardant en conscience que nous sommes dans une position confortable pour juger.
        Quant au structuralisme, c’est une méthode de travail. Lévi-Strauss était un universitaire, il a développé une technique qui a son intérêt. Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de l’ethnologie mais c’est une ouverture vers des pistes de réflexions passionnantes.
        Enfin bref, vous n’avez pas lu le bonhomme, vous le traitez de charlot sur 2, 3 définitions et une brouette de préjugés. Vous n’avez visiblement pas peur du ridicule.
        Quant à l’antisémitisme, ce n’est pas mon affaire.
        Portez les mêmes propos sur Minc, Attali, BHL, je trouverais ça limité mais sans aucune envie de défendre ces mecs là, effectivement dans une stratégie de destruction des cultures européennes.
        Lévi-Strauss est un intellectuel important, là est la grande différence.
        Et comme je l’ai dit, il avait un style remarquable. Pardon d’être sensible à cela.
        J’ajoute que les Amérindiens méritent bien d’être considérés et respectés. Lévi-Strauss a aussi fait ce travail sans fantasmer sur une préservation ou culpabiliser qui que ce soit.
        Quant à l’islam, effectivement, cela m’inquiète un peu plus.
        La démographie est la clef.
        Comme je l’ai déjà dit, l’Inde ou la Chine, le Juif, ils ont plutôt tendance à l’admirer mais s’en moquent fondamentalement.
        Pardon de considérer que le fameux NOM au nez crochu va devoir faire avec la moitié de la population mondiale, accessoirement les deux civilisations antiques largement les plus brillantes et qui reprennent la main sur le monde. Donc le Juif contrôlant le monde de demain, ça me fait doucement rigoler.
        Eux s’inquiètent de l’islam.
        Restez donc avec vos antiennes faciles. Le monde tourne sans vous.
        Et puis, bon, la Licra se nourrit de l’antisémitisme, hein. Chaque message antisémite le renforce.
        Vos propos puent le soralisme qui n’est qu’un gourou de secte composés d’imbéciles sans cohérence (seulement accessoirement antisémite) pour faire tourner une boutique qui brasse du vent, complètement déconnectés des réalités présentes et dans un fantasme qui était valable jusque dans les années 80 mais totalement périmé aujourd’hui, le multicul étant bien plus complexe de nos jours où les immigrés pakistanais, noirs africains anglophones, entre autres, sont de plus en plus nombreux. Ou encore quand les PMU sont rachetés par des Chinois. Va falloir en réconcilié du monde. C’est plus seulement Kevin et Mohammed. Mais Soral est un vieux bourgeois qui reste bloqué sur sa vision parisienne des années 80 (et son pote Dieudonné n’en a rien à foutre de sa part bretonne, beaucoup moins vendeuse, bien qu’il soit hilarant dans son métier).
        Alors, oui, moi je suis beaucoup plus obsédé par la réunification bretonne dans laquelle la judéité ne me semble qu’accessoire (oui, merci, la famille Debré et papy tout ça, je ne suis pas naïf, simplement je réfléchi avec un esprit critique et libre, je ne suis pas esclave d’une obsession…).
        Pour finir, votre pseudo est insultant envers la mémoire bretonne.
        Nous n’avons décidément pas les mêmes valeurs.

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