Vivien Hoch : « D. Trump redonne à tous ce que le monde occidental a oublié depuis longtemps : la fierté.»

07/03/2017 – 07h45 Paris (Breizh-Info.com) – Docteur en philosophie et communiquant politique, Vivien Hoch est le fondateur du Comité Trump France. 

Alors que Donald Trump subit un lynchage médiatique jamais vu jusqu’ici concernant un président américain démocratiquement élu, nous avons voulu faire le point sur les premiers jours de D. Trump à la Maison blanche, et sur la folie qui semble s’être emparée des élites médiatiques et politiques de gauche, y compris en Europe, folie non contrecarrée par la droite, souvent trop lâche pour hausser le ton..ou bien complice.

Breizh-info.com : Quel bilan dressez vous des premiers jours de Donald Trump à la tête des Etats-Unis ?

Vivien Hoch : Un grand Président avec un programme ambitieux dans un pays qui retrouve sa grandeur. Donald J. Trump est à l’image de ce qu’il a été depuis juin 2015, quand il a annoncé sa candidature à la surprise générale : un facteur de force et d’enthousiasme. Il redonne à tous ce que le monde occidental a oublié depuis longtemps : la fierté.

Beaucoup de personnes – politiques ou journalistes – ont tenté de marxiser la victoire de Trump. Ce serait à cause de la crise économique, de la mondialisation et du libre-échange que les « classes laborieuses » des régions désindustrialisées ont fait élire Donald J. Trump. Logorrhée journalistique et foutaises marxistes : l’économie ne vient pas avant l’identité. Les Américains n’ont pas peur de ce qui tue le corps, mais de ce qui tue l’âme. 

Donald J. Trump a d’emblée incarné le nouveau système de valeurs et de références à contre-courant de l’hégémonie culturelle de la gauche. Il a écrasé au bulldozer les piliers de la culture bobo alter- et ultra-mondialiste. Son slogan, « America First » veut dire : travaillez et achetez Américain, mais surtout : vivez en Américain.  Par lui et avec lui, le peuple Américain a recréé la démocratie et dressé un bouclier autour de la nation Américaine. C’est la principale attente des Américains. Aucun geste du Président Trump n’a, pour l’instant, contredit cette  attente.

Sa plus grande réussite, c’est d’avoir établit dans le marbre un rapport de force avec les médias et la gauche déjantée qui prétendent tracer les contours du débat public : aujourd’hui, le concept de « Fake News » constitue l’interface de la relation entre les peuples du monde et leurs médias.

Breizh-info.com : Si l’on s’en tenait à la presse subventionnée en France, il semblerait que Donald Trump soit presque pire que Georges Bush et Hitler mélangé.
Qu’en est il réellement ?

Vivien Hoch : On est passé d’Obama, l’homme « le plus cool du monde » devant lequel tout le monde était prié de se prosterner, à Donald Trump qui « raciste, misogyne, islamophobe, xénophobe et fasciste ».  Ils utilisent la coercition émotionnelle des images pour dominer les gens. Ce n’est même plus insidieux, c’est désormais flagrant et grossier. C’est même ridicule. Cette différence radicale de traitement entre Trump et Obama prouve que les médias sont profondément malhonnêtes.

Dans les faits, Donald J. Trump est quelqu’un d’extrêmement intelligent, qui est devenu milliardaire à l’âge de 25 ans, avec le million d’investissement que lui a donné son père.

Trump est fier de sa famille, de sa réussite, de son pays, de son histoire et de sa civilisation. Il bouscule les hypocrisies et les sépulcres blanchis de droite et de gauche. Choquant ? « On n’a pas le temps de prendre des pincettes ».  

Breizh-info.com : Comment expliquer vous cette guerre, quasiment à mort, déclenchée par les médias et une partie du monde politique et économique vis à vis de Trump ?

Vivien Hoch : Il faut haïr Trump parce qu’il constitue une menace existentielle pour le petit monde qu’on essaye de nous imposer. En cela, c’est bien une lutte à mort qui se déroule sous nos yeux.

Les « deux minutes de la haine » du roman de Georges Orwell sont sublimée dans une  haine permanente.  Cette haine est devenue mondiale. Le phénomène Donald Trump a hypertrophié la haine des médias envers le peuple et la civilisation occidentale. L’anti-trumpisme est devenu une l’humanisme des bobos.

Cette haine est devenue complètement irrationnelle : Aujourd’hui, il est de bon ton  d’appeler au meurtre de Donald J. Trump, sous les gloussements du public.  On a les exemples minables de Laurent Ruquier, de Sophia Aram et de Florence Foresti. Il est à noter que les trois appels au meurtre eurent lieu sur le servie public. On ne peut que saluer et féliciter le CUSPA (Collectif des Usagers du service public de l’audiovisuel) qui a saisit le CSA après ces appels au meurtre répétés.

« Trump est leur propre remise en question personnifiée » 

Quand il prononce ses insultes ou ses appels au meurtre, le bobo se croit fin, drôle, intelligent, subversif et rebelle, alors qu’il n’est qu’un zombi, qui ne fait que répéter ce qu’on lui a demandé de répéter. Il pense défendre la démocratie et la liberté, alors qu’il les piétine. On ne doit pas nier la dimension psychiatrique de cette haine hypertrophiée. La gauche déjantée se sert de cette haine comme d’une catharsis de sa cuisante défaite du 8 novembre. Trump est leur propre remise en question personnifié, selon l’expression de Carl Schmitt.

Donald J. Trump a déjà construit son mur le plus important :  celui qui stoppera la zombification des intelligences.

Breizh-info.com : Sur le terrain, quelles ont été les premières mesures mises en place ?

Vivien Hoch : Les décret, les mesures et les actions de l’Administration Trump se sont succédées à un rythme effréné dès le premier jour et sur de très nombreux sujets. La moindre des décisions a été excellente.

Encore sous le choc du 8 novembre, la caste médiatique pariait sur une soumission de Trump au politiquement correct. Un mois après sa prise de fonction, il n’en est rien. La bourse est à des niveaux historiques, des centaines de milliers d’emplois sont prévus, le financement de l’armée US est renforcé, la collectiviste Obamacare est à plat, la vie humaine est de nouveau une valeur, la Cour Suprême est protégée de l’hégémonie de la gauche.

Je peux vous renvoyer à l’article de Dreuz Info qui met à jour régulièrement tout ce qui se passe dans « les 100 premiers jours de Donald Trump ».

Breizh-info.com : Il semblerait toutefois que la côte de popularité de Trump ne soit pas si élevée que cela…

Vivien Hoch : Et la côte de véridicité des instituts chargés de pondre des côtes de popularité ? Qui peut sérieusement encore croire à la propagande de plus en plus grossière des instituts de sondage et des médias ?

Dans les faits, Donald Trump a un soutien extrêmement fort de la base des républicains. Sa prestation du 28 février dernier face au Congrès a été du plus haut niveau, et cela a été remarqué : il a été 53 fois acclamé, et a été jugé positif par plus de 78% des Américains, selon des sondages qui sont pourtant hostiles.

Quel est le rôle de votre comité en France ? Y a t-il des personnalités politiques qui ont des liens avec Donald Trump et son équipe ?

Vivien Hoch : Le Comité Trump France est une ambassade informelle entre les Etats-Unis de Donald Trump et la France. Il a deux activités majeures : la propagande et le lobbying.

La propagande est publique ; elle prend la forme d’une diffusion massive des actions de l’administration Trump et de l’Amérique de Donald J. Trump. Elle est également un correctif perpétuel des mensonges médiatiques. C’est un travail inlassable. Au-delà des organes officiels du Comité Trump France (notamment le compte Twitter), c’est toute une myriade de comptes et de personnes qui forment une communauté pro-Trump en France, et qui touche des millions de personne chaque semaine.

Les activités de lobbying sont naturellement plus discrètes. Il s’agit pour le Comité Trump France d’organiser des rencontres entre des personnalités françaises et des américaines, à leur demande. Il s’agit également de produire des notes et des analyses pour des équipes des deux côtés de l’Atlantique. Certaines équipes de campagne françaises, actuellement en plein processus électoral, nous demandent des notes stratégiques sur la campagne de Trump et des notes sur le positionnement de l’administration Trump sur tel ou tel sujet. Parallèlement, des membres du staff de Trump nous demandent également des notes sur la situation en France, notamment sur la présidentielle en cours.

Bref, alors que les politiques, journalistes et commentateurs français bâtissent des murs entre la France et les Etats-Unis, le Comité Trump France construit des murs.

Breizh-info.com : Quid de Breitbart news ? Que pouvez vous nous dire à propos de ce média tant décrié ?

Vivien Hoch : Breitbart est un phare dans l’immense et multiforme mouvement de l’Alt-Right US qui a porté Donald J. Trump au pouvoir, envers et contre le reste du monde.

Sur la forme, Breitbart dépasse de très loin ce qu’on peut faire dans la « fachosphère » française. Ils ont des moyens, des journalistes, des enquêteurs, des visages, et surtout des connivences réelles dans le monde politique au plus haut niveau.

Breitbart me fait penser à Minute de la grande époque. L’ancien patron de Breitbart, Stephen Bannon, est le Patrick Buisson américain. Il n’a pas seulement des idées politiques et un talent, il a une vision du monde. Il a une proposition de civilisation.

Breitbart est du côté des vainqueurs. Ils s’implantent en Grande-Bretagne pour soutenir le Brexit : victoire. Ils soutiennent Donald J. Trump à la primaire : victoire. Si Breitbart s’implante en France, quelle victoire est à l’horizon ?

Breizh-info.com : Un mot sur la « polémique » ayant opposée Trump à Hollande et à Hidalgo sur Paris ? Hollande a tout de même déclaré que personne ne tirait sur la foule en France…

Vivien Hoch : De Hollande, son personnage, son quinquennat, soit on ne dit rien, soit on écrit un roman, forcément pathétique. Quand à ses derniers propos, que dire ? Contre Trump tout est bon à prendre, surtout le faux.

Cependant, nous atteignons là le summum de l’indécence. En arriver à nier à ce point la réalité, l’ennemi et la mort, cela ne relève même plus du fake news, ni même de la post-vérité : c’est quasiment de la post-humanité.

Propos recueillis par Yann Vallerie

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