26/01/2017 – 08H15 Washginton (Breizh-info.com) Donald Trump n’a pas chômé depuis qu’il est devenu Président des Etats-Unis. Il a démarré les chantiers dont il n’a eu de cesse de parler durant toute l’élection, ces chantiers pour lesquels les américains l’ont élu. Cela ne semble pas être bien compris par la presse subventionnée de France, qui s’offusquerait presque de voir un homme élu tenir ses promesses électorales.
Ainsi, Donald Trump va lancer la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique pour se protéger de l’immigration illégale, l’une de ses promesses majeures. Mais dès lundi soir, le candidat Républicain a signé un décret prévoyant l’interdiction du financement des ONG soutenant l’IVG par des fonds fédéraux d’aide internationale. Plusieurs cliniques devraient fermer en conséquence.
Pis encore pour la presse subventionnée, un président s’est mis en action dès le premier jour ! Effectivement, difficile de trouver un exemple comparable en France … Dès son entrée à la Maison Blanche vendredi 20 janvier, le nouveau président a signé un décret contre la loi sur l’assurance-maladie, l’« Obamacare ». Le texte ordonne aux diverses agences fédérales de « soulager le poids » de cette réforme, la plus emblématique de la présidence de Barack Obama, en attendant son abrogation et son remplacement, Là encore, les américains ont voté pour un président qui voulait supprimer une loi qui n’était pas si populaire que voulait le faire croire la presse subventionnée en France;
Par ailleurs, Donald Trump vient d’annuler l’accord de libre échange transpacifique ce lundi – pour la plus grande joie notamment des associations écologistes, altermondialistes, et de gauche. Ceci laisse entrevoir, dans la foulée, la mise au ban définitive du TAFTA, entre l’Europe et les Etats-Unis. Un TAFTA déjà au point mort actuellement.
Il projette également de protéger son pays contre le terrorisme islamiste : selon un décret intitulé « Protéger la nation d’attaques terroristes par des étrangers » et dont une copie a été publiée par le Washington Post, l’administration s’apprête à suspendre pour un mois l’arrivée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
Donald Trump va enfin redonner vie aux projets controversés de deux gigantesques oléoducs, via des décrets. Portés par la compagnie Energy Transfer Partners, ils seraient construits dans le Dakota du Nord et à Keystone XL. Certains défenseurs de l’environnement y voient une très dangereuse initiative pour le climat. Long de 1 900 kilomètres, le projet Keystone XL vise à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l’Alberta (ouest) jusqu’au Nebraska (centre des États-Unis).
« Une coprophagie médiatique »
Depuis son accession à la Maison Blanche, la presse française apparaît comme déchaînée : chaque mesure prise serait « controversée », son administration serait « vide », Donald Trump ferait des « choix à hauts risques », la Croix s’interroge pour savoir si le Président de la première puissance mondiale sera en « mesure de faire ce qu’il dit ».
Dans le même temps, les médias ont parlé de « mobilisation monstre » contre Trump lors de l’investiture sans jamais révéler qui est derrière ces mobilisations. En fait, à l’échelle du pays, elles ne représentaient pas grand chose.
Cette même presse s’est largement faite écho des moqueries visant plusieurs membres de la famille Trump. Le Huffington Post s’interroge pour savoir si la torture referait surface dans l’armée américaine. Il suffit de taper Donald Trump sur le fil d’actualités de Google pour se rendre compte du traitement médiatique concernant Donald Trump. Selon les Décodeurs « docteurs » du Monde, il ferait une utilisation « compulsive et émotionnelle » des réseaux sociaux.
« On est bien loin du fantasme sur le « beau noir » Barack Obama lors de son investiture . Les journalistes français – tous blancs – qui couvrent l’actualité américaine semblaient fascinés par Barack Obama simplement parce qu’il s’agissait d’un président noir. Souvenez vous les éloges sur le personnage, presque sans regarder le programme. Avec Trump, c’est le retour du mâle blanc qui va leur botter le c… ainsi qu’à toute la société qu’ils fantasment, donc forcément, ça leur déplait » nous dit Stéphane, un Breton fraîchement arrivé à Boston.
L’avocat Gilles William Goldnadel a parfaitement résumé la situation actuelle lorsqu’il relate dans les colonnes du Figaro la brillante « chronique d’un lynchage médiatique, intellectuel et artistique » concernant Donald Trump.
Ce dernier explique notamment – comme une forme de conclusion à notre article : « les mêmes médias qui couvrent de fange la fâcheuse sphère et les fake nauséabonds d’Internet n’hésitaient pas à pratiquer la coprophagie médiatique, comme si, pour contester la légitimité du président impie, les pires moyens devenaient légitimes, dans la grande tradition géométrique et variable de la gauche morale.»
Yann Vallerie
Photo : DR
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Une réponse à “Donald Trump tient ses promesses de campagne : la presse subventionnée s’en émeut”
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