09/12/2016 – 05H30 Lorient (Breizh-info.com) – Samir B., 28 ans, n’en était pas à sa première rencontre avec les forces de Police. Sa condamnation du 5 décembre 2016 vient s’ajouter aux 34 précédentes.
Néanmoins, cette fois-ci, il aurait pu ne pas réchapper à la confrontation. En effet, il n’a pas hésité à tirer à 11 reprises sur les fonctionnaires avec un pistolet d’alarme. Pour l’avocat des policiers, la légitime défense était constituée et les policiers auraient pu faire usage de leur arme.
Un drame évité de justesse grâce au sang-froid des policiers
Appelés par un riverain affolé, les policiers se rendent en urgence dans le quartier de Kerihouais le vendredi 4 novembre 2016 au soir. Des coups de feu ont été entendus. Sur place, les fonctionnaires sont immédiatement pris pour cibles par deux hommes qui tirent sur leur véhicule.
Les deux délinquants prennent rapidement la fuite. Les policiers poursuivent Samir B. qui décide de se retourner face aux policiers, le pistolet d’alarme à la main, alors que tous les policiers ont sorti leur arme de service !
Finalement interpellé, il est emmené en garde à vue. Durant celle-ci il trouvera encore le moyen de frapper deux policiers.
Des explications peu convaincantes
Samir B. était ivre au moment des faits. Par ailleurs, il était censé être emprisonné après avoir été condamné dans une précédente affaire d’outrages et de rébellion contre des policiers. Il bénéficiait d’une permission de sortie ce week-end là, qu’il aura donc mis à profit sans attendre.
Ses justifications sur ses actes sont troubles. Quand il voit la voiture de police arriver, il raconte croire qu’il pourrait s’agir des amis d’une personne avec qu’il est en conflit pour une histoire d’escroquerie… Il se met alors à tirer sur le véhicule avec un pistolet d’alarme. Pour l’avocat des policiers, il paraît difficile de confondre une voiture de police aux gyrophares allumés avec une voiture normale.
La plaidoirie de Maitre Sophie Ouvrans tente de démontrer que le parcours de Samir B. reflète les carences de la société. Placé en famille d’accueil à 5 ans, il a quitté l’école dès le collège. Il a passé 10 ans en prison.
Mais le président n’a pas l’air convaincu par ces arguments, pas plus que par les explications confuses de Samir B. qui n’hésite pas à se montrer arrogant devant le tribunal. Celui-ci suivra les réquisitions du procureur et Samir B. est finalement condamné à 5 ans de prison et à 4 500 € d’amende.
Photos : DR
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2 réponses à “Hennebont. Il tire sur la police : 5 ans de prison et… 35e condamnation”
Eh bien rendez-vous dans 5 ans?????
S’il s’était appelé Pierre Dupont ce n’est pas 5 ans de prison qu’il aurait pris mais au moins 20 !