30/11/2016 – 07H15 Paris (Breizh-info.com) – Alain de Benoist intervient régulièrement sur Breizh-info.com afin de commenter et d’analyser les faits d’actualité récents. Cette semaine, c’est au sujet de la victoire de François Fillon lors de la primaire des Républicains qu’il s’exprime.
Breizh-info.com : La victoire de François Fillon signifie-t-elle une «révolution conservatrice» comme beaucoup, à droite, le laissent entendre. Avec Fillon assiste-t-on au « triomphe de la droite des valeurs » ?
Alain de Benoist : Des valeurs cotées en Bourse, c’est en effet probable. Pour les autres, vous me permettrez d’en douter.
La droite HLM (« hors les murs ») cherchait depuis des mois un candidat qui soit plus libéral en matière économique et plus « conservateur » en matière sociétale que ne l’est aujourd’hui le Front national. Ce candidat, elle l’a trouvé. Il s’appelle François Fillon. Il présente bien, il est convenable, propre sur lui, bien élevé, fidèle à sa femme, il n’épile pas ses sourcils, il vote en faveur de l’IVG et n’a pas la moindre intention de revenir sur la loi Taubira mais en son for intérieur il n’en pense pas moins (sic). De surcroît il va à la messe, et puis il habite un manoir, ce qui fait décidément de lui un homme très bankable.
Personnellement, je me réjouis bien entendu de la défaite du maire de Bordeaux, qui avait cru intelligent de faire une campagne de gauche dans une primaire de droite, comme de celle du mari de Carla Bruni, qui n’a pas vu qu’une primaire « ouverte » lui serait fatale. Fillon, me semble-t-il, a d’ailleurs surtout été perçu comme un moyen de se débarrasser de ces deux-là. Mais à mes yeux, cela ne suffit pas à en faire un héros.
D’abord et avant toute chose, je suis un adversaire du capitalisme libéral. Or, François Fillon, si sympathique qu’il puisse être (mais ce ne sont pas les individus qui m’intéressent), est de toute évidence un libéral. Si j’en crois les médias, c’est même un « ultra-libéral ».
Je ne peux donc que lui être ultra-hostile. Son programme nous ramène directement au XIXe siècle : destruction des services publics, suppression de l’impôt sur la fortune et hausse de deux points de la TVA (ce qui augmentera le coût des produits de première nécessité), démantèlement du système de santé (exclusion des « petits risques » de la couverture maladie), simplification des licenciements, diminution des allocations chômage, proposition faite aux travailleurs de travailler plus en étant payés moins, baisse des retraites et des salaires, soumission à la Commission de Bruxelles, problème des banlieues réduit à l’emploi, nouveaux cadeaux aux entreprises pour faciliter l’embauche (alors que celle-ci dépend de la demande, et que la demande est tuée par la baisse du pouvoir d’achat induite par les politiques d’austérité). Bref, une « casse sociale » qui correspond très exactement au programme du MEDEF.
Henri Guaino, qui n’est pas à proprement parler un gauchiste, parle déjà du « pire programme de casse sociale imaginé depuis 1944 ». Il ajoute, non sans raison, que « ce sont les politiques économiques absurdes qui minent la protection sociale, et non la protection sociale qui détruit l’économie ». François Fillon, c’est d’abord le candidat patronal du Wall Street Journal et des actionnaires du CAC 40.
Cela dit, je suis bien conscient que ce n’est pas ce programme qui lui a permis de remporter la victoire. Et que ceux qui ont voté pour Fillon ont d’abord voté pour sa personne. Mais pour être franc, je suis vraiment fatigué de cette droite bourgeoise imbécile, dénuée de la moindre structuration idéologique, toujours à la recherche d’un « homme providentiel », et à laquelle il suffit de faire de vagues promesses qui n’engagent à rien pour qu’en toute bonne conscience elle puisse se concentrer sur la seule chose qui l’intéresse vraiment, à savoir la défense de ses intérêts. Comme disait Céline, « ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture ». Cette droite conservatrice et « nationale-libérale », qui n’a jamais été capable de comprendre qu’elle adhère à un système économique qui détruit tout ce qu’elle prétend conserver, qui mélange libéralisme économique et conservatisme social, logique du profit et appel aux « valeurs », ordre moral réactionnaire et xénophobie, n’a rien pour me plaire – et c’est pourquoi je la combat depuis toujours.
On le sait, certains cathos ont préféré voter pour Fillon plutôt que pour Jean-Frédéric Poisson, plus proche pourtant de leurs convictions, mais qui avait aussi pris position pour un revenu de citoyenneté et qui estime que « le libéralisme est la pensée unique d’aujourd’hui, qu’il soit majoritairement économique comme le libéralisme de droite, ou majoritairement sociétal, comme le libéralisme de gauche, les deux n’étant évidemment pas incompatibles ». Poisson se prononçait aussi « contre la domination du marché sur tous les domaines de la société humaine ». Un discours insupportable pour ceux qui, oubliant les critiques du pape François dirigées contre le néolibéralisme, voient avant tout dans l’Église une « gendarmerie sacrée » (Georges Sorel) destinée à mater les « classes dangereuses ».
Breizh-info.com : François Fillon peut-il être un « Victor Orban » ou un « Donald Trump » comme certains semblent le croire ?
Alain de Benoist : Ni l’un ni l’autre, pour l’excellente raison que François Fillon est tout sauf un populiste. A la limite, c’est même son antipopulisme qui a convaincu ceux qui l’ont élu. Le fait dominant des primaires auxquelles nous venons d’assister, c’est en effet que les classes populaires ne se sont pas déplacées pour aller voter, sans doute parce qu’elles ne se reconnaissaient dans aucun des candidats – et qu’elles savaient bien que les trois problèmes qui les préoccupent le plus, à savoir l’immigration, l’Europe et la mondialisation, ne seraient abordés par personne.
Le sarkozyste Gérard Darmanin, maire de Tourcoing, en a fait le constat : « Les classes populaires ne sont pas venues voter […] Or, ces électeurs constituent la majorité des voix pour une élection présidentielle ». Les couches populaires abandonnées, en France, cela représente en effet 24 millions de voix. On voit par là que Fillon n’est nullement le « candidat du peuple de droite », mais seulement le candidat de la moyenne bourgeoisie de province, et plus particulièrement des seniors, plutôt riches et inactifs, qui se fichent bien des questions sociales, puisqu’ils font partie des classes protégées. C’est ce que Patrick Buisson vient de déclarer lui aussi : « La France sénatoriale et provinciale de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires, qui ne sont pas allées voter ».
Fillon avait commencé par être « gaulliste social » avec Philippe Séguin (c’est à son exemple qu’il avait appelé à voter « non » au traité de Maastricht, choix qu’il déclare regretter maintenant). Aujourd’hui, il se réclame de l’abominable Margaret Thatcher, qui représente très exactement tout ce que Séguin détestait.
Breizh-info.com : Peut-on dire néanmoins qu’après ce scrutin, les jeux sont déja faits ?
Alain de Benoist : J’ai déjà eu l’occasion de dire que le système des « primaires », que l’on a importé des États-Unis en France, est une absurdité. Les primaires se conçoivent très bien outre-Atlantique, où l’élection présidentielle ne comporte qu’un seul tour, ce qui impose aux partis de ne présenter qu’un seul candidat. En France, où l’élection se déroule en deux tours, elles ont pour seul but de donner aux partis le monopole de la désignation des candidats en même temps qu’elles instituent une sorte de vote censitaire parfaitement contraire à nos institutions. Les vraies primaires, en France, ce devrait être le premier tour.
Cela dit, voir dans cette primaire de la droite et du centre l’annonce du résultat final de la présidentielle est d’autant plus absurde que ce scrutin a rassemblé moins de 4,5 millions de voix (dont il faut encore déduire 600 000 voix « venues d’ailleurs »), alors que l’on dénombre en France près de 45 millions d’électeurs, dont 36 millions qui devraient participer à l’élection présidentielle soustraction faite des abstentionnistes. Sur ces 36 millions, il y a encore au moins 20 millions d’électeurs de droite. Ce sont eux qu’il va falloir convaincre, ce qui n’est pas gagné.
Il y a six mois, l’élection de Hillary Clinton ne faisait aucun doute, mais c’est Trump qui l’a emporté. Il y a deux mois, l’élection d’Alain Juppé à la primaire ne faisait aucun doute, mais c’est Fillon qui l’a emporté au terme d’une campagne qui a également démontré l’extraordinaire versatilité des électeurs de droite. Croire que l’élection présidentielle ne va pas nous réserver d’autres surprises est extrêmement naïf. On ne sait pas si Bayrou va se présenter. On ne sait pas si les libéraux auront à choisir entre Fillon, Bayrou, Valls et Macron. On ne sait pas ce qui va se passer à gauche. On ne sait pas ce que va faire Mélenchon.
On ne sait même pas si Marine Le Pen sera au second tour. Considérer que les jeux sont faits et que le second tour opposera immanquablement Marine et Fillon est donc pour le moins aventuré. Cinq ou six mois à l’avance, une élection présidentielle n’est jamais jouée.
Breizh-info.com : Marine Le Pen est-elle plus en danger pour l’élection présidentielle avec François Fillon qu’avec Alain Juppé ?
Alain de Benoist : A supposer qu’elle soit présente au deuxième tour, Marine Le Pen aurait probablement préféré se retrouver face à Juppé, voire à Sarkozy. Mais face à Fillon, elle conserve toute ses chances à condition d’employer la bonne tactique : d’un côté mettre en accusation Fillon sur l’immigration, et chercher à rallier les ex-sarkozystes qui ne se reconnaissent pas dans le programme de l’ancien Premier ministre, mais surtout s’adresser en priorité aux classes populaires directement menacés par le libéralisme patronal de Fillon en s’attachant à faire comprendre à une gauche aujourd’hui en déshérence qu’elle ne peut pas, en conscience, aller voter pour un ultra libéral qui ne rêve que de renforcer l’emprise du Capital, d’augmenter la précarité et le nombre des travailleurs pauvres.
Le rôle naturel de Marine Le Pen est de s’adresser à une France périphérique qui se sent aujourd’hui exclue et abandonnée, qui voudrait voir embaucher plus de gendarmes, de policiers, de pompiers, d’infirmières et d’enseignants, qui ne veut pas travailler plus pour gagner moins ni voir démanteler les derniers mécanismes de protection sociale auxquels elle peut encore avoir accès. Cette France périphérique ne se reconnaîtra jamais dans un représentant de la bourgeoisie traditionnelle. Contre Fillon l’ultra-libéral, le FN n’a donc qu’une chose à faire : durcir et amplifier impérativement sa critique du libéralisme.
Propos recueillis par Yann Vallerie
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30 réponses à “Alain de Benoist : « François Fillon, c’est d’abord le candidat patronal du Wall Street Journal et des actionnaires du CAC 40 » [interview]”
Le gros mot » ultra-libéral » est lâché ! Manque plus que l’autre gros mot » chrétien »
Le FN est effectivement plus proche des communistes et combat donc naturellement Fillon. La France politique est tombée bien bas pour pouvoir mettre l’étiquette » ultra-libéral » à quelqu’un qui est à peine centre-droit. Il est vrai qu’à coté du totalitarisme du FN, on peut voir un libéral dans Fillon, mais c’est curieux de voir la liberté devenir une tare.Les électeurs ne marcheront pas dans cet étiquetage frauduleux du produit…Marre du tout état qui conduit au chômage et à la misère, on veut respirer.
Fillon ne veut pas réformer l’Etat. Il veut simplement supprimer des postes de dépenses qu’il juge périphérique.
Le mammouth, il est à Paris. Dans les ministères et du côté des hauts fonctionnaires. Ce sont eux qui coûtent cher. Pas l’employé de la CPAM du coin. Au contraire, il fait partie du peuple. Beaucoup l’oublient sous prétexte qu’il aurait des »avantages ». C’est la vieille stratégie étatique française que de diviser le peuple. Comme de maintenir les salaires aussi bas face aux minimas sociaux. Le smicard enragé contre son voisin chômeur.
Mais la hausse de la TVA, l’impôt le plus arbitraire c’est Fillon qui la veut.
En quoi va-t-il libérer le citoyen du carcan étatique ?
C’est quand même lui qui a imposé les abris de jardin, hein, les soumettant à une obligation de déclaration. Un abri de jardin !
C’est affolant de voir tellement de monde penser que Fillon est un réformateur. C’est un opportuniste professionnel de l’Etat.
Il veut faire payer les plus pauvres, c’est tout.
L’Etat gardera ses hauts fonctionnaires parasites. Et lui continuera prendre un Falcon pour rentrer en Sarthe. Comme quand il était PM. Alors que c’est à 1h30 de train. Mais les économies, c’est pour les autres.
Ce mec est dangereux. Parce qu’il croit à la lutte des classes et travaille pour la sienne. C’est le catho qui n’a rien de chrétien. Qui est catho parce que l’Eglise doit gérer la plèbe, pas pour le message de Jésus. La caricature du catho hypocrite. Jusque dans les vieilles rumeurs sur sa bisexualité. Assez vieille pour ne pas imaginer qu’elles ne reposent pas sur un fond de vérité.
François Fillon est le candidat de la mondialisation sauvage. Son projet c’est ce que l’on appelait au Moyen Age une saignée. En matière d’immigration et d’identité il est dans la continuité de Hollande. Il dit qu’il veut supprimer l’AME, il ne l’a pas fait quand il était Premier ministre, c’est une promesse de campagne je ne le crois pas. Fillon est un anti-souverainiste, il est « souverainiste européen » comme il le dit lui-même. Même Madelin le dit, Fillon c’est Robin des Bois à l’envers, il s’agit de prendre aux pauvres pour donner aux riches. C’est le Premier ministre qui a fait passer le Traité de Lisbonne… Il ne remet pas en cause Schengen, il dit que les frontières nationales c’est un leurre et une démagogie…
Ce que nous prépare Fillon c’est le projet de la troïka qui a sévi en Grèce…. Aujourd’hui 30% pour cent des jeunes sont au chômage en Grèce…Nous aurons la candidate de l’Etat-nation, Marine Le Pen, qui défendra les Français, les Français les plus modestes, les personnes âgées, la laïcité… Fillon a inauguré la grande mosquée d’Argenteuil en 2010, c’est contraire à la laïcité. Moi j’ai un problème avec les minarets et si comme en Suisse il y avait une votation, les Français aussi diraient non aux minarets.Il n’y a pas de droit à l’enfant, il y a les droits de l’enfant. Les vrais problèmes c’est comment les familles françaises vont faire avec le programme de Fillon, comment ils vont faire on va faire au quotidien avec l’augmentation de la TVA, etc.
Fillon veut ouvrir des centres de migrants… Il coche toutes les cases de la mondialisation sauvage.Fillon c’est Thatcher mais en moins patriote. Le mouvement du monde c’est le Brexit, c’est Trump…On veut redonner aux Français le droit de décider de leur avenir avec le référendum d’initiative populaire.J’aime beaucoup cette rose bleue, elle symbolise le dépassement, le dépassement de ce qui est présenté comme impossible.L’UE vous interdit le patriotisme économique, la suspension du regroupement familial…La modernité c’est de créer de la protection pas de livrer les gens à la concurrence sauvage.
Le problème, c’est que même avec Le Pen, il n’y aurait pas de votation comme vous semblez le souhaiter.
Je déteste Le Pen mais j’ai du respect pour les citoyens qui la soutiennent. Bien plus que les idiots utiles fillonistes, équivalent des sarkozystes et pseudo socialistes. Et je partage avec grand intérêt votre critique de Fillon.
Depuis qu’il a pris les rênes, j’en viens à souhaiter Le Pen et à trouver Mélenchon intéressant.
La détestation et/ou la haine de l’autre commence toujours par la détestation et/ou haine de soi-même tout comme il n’y a pas plus raciste que celui qui accuse l’autre de l’être pour essayer de cacher son racisme de peur que l’autre s’en rende compte . Tous gens la sont des frustrés par leur incapacite a imposer ce qu’ils croient être la vérité que les autres ne veulent pas entendre. C’est psychologiquement élémentaire.
Tout à fait. Comme le fait de ramener le racisme tout le temps, sur tous les sujets, même quand la question n’a pas été abordée de près ou de loin. Mais certains le voient partout. Pathologique.
Cette analyse est élégante mais en bonne partie déconnectée de la réalité. Votre titre, déjà, est mal choisi : le Wall Street Journal a publié des articles peu favorables à François Fillon en raison de sa sympathie réelle ou supposée pour Vladimir Poutine. Les classes populaires ne se sont pas déplacées pour la primaire ? C’est probable, mais pas prouvé ; il aurait fallu plus de prudence dans l’expression. François Fillon serait le fruit d’un calcul de la « droite HLM » ? Curieux calcul, donné largement perdant quinze jours avant le vote. Casse sociale ? Mais la casse sociale est le résultat de quarante ans de politique « sociale » qui a installé une mentalité de droits acquis où tout le monde veut obtenir plus qu’il ne fournit. Si Fillon veut faire de la casse sociale, c’est à la manière d’un pompier qui casse une vitre fêlée pour éviter qu’elle ne tombe sur les voisins. Car le choix n’est pas entre réformer notre régime social ou le conserver : il est entre réformer notre régime social ou continuer à le financer à crédit, en faisant reposer nos avantages actuels sur nos enfants (ou encore mieux, sur les enfants des autres, pour ceux qui n’en ont pas). Ce n’est quand même pas ça que vous désirez ?
Il faudrait commencer par réformer l’Etat. Les fonctionnaires que visent Fillon sont les territoriaux. C’est de ce côté qu’il veut faire des économies.
En gros, il ne veut rien réformer. Mais supprimer.
Ce mec-là est un fanatique.
C’est ce que propose aussi MLPen depuis longtempas a propos des fonctionnaires territoriaux
Le Pen est aussi une Jacobine. Comme tous les autres malheureusement. Bayrou et Jadot à un degré moindre.
Ce n’est pas parce que je déteste Fillon que j’aime Le Pen ou Mélenchon.
Le seul qui trouve grâce à mes yeux est Troadec mais il ne pourra pas se présenter. Parce qu’il gêne. Parce qu’il pose un problème que beaucoup de citoyens seraient prêts à s’approprier si seulement on leur laissait l’occasion.
Le cancer, c’est Paris. Ça m’amuse de voir tous ceux qui disent vouloir défendre les peuples indigènes de France sans penser une seconde que plus que Bruxelles, c’est Paris le problème. Économique, culturel et démographique.
Sans être capable de couper le cordon RIEN ne changera.
Combien savent seulement que Paris et sa proche banlieue sont facilement dans le top 5 des zones les plus denses du monde (rien que Levallois-Perret est la 5e ville la plus dense du monde) ?
C’est une aberration mortifère.
S’il y a une Babylone moderne, c’est Paris.
Et il y a bien des chances que toute l’Europe s’écroule à cause de cette folie.
Il faudrait faire le Maximum pour que le reste de la France puisse s’émanciper pour que sa chute ne fasse pas trop de dégâts.
Non, Fillon a dit qu’il pensait aux trois fonctions publiques (Etat, collectivités locales, hôpital). Si Fillon avait dit : « je veux réduire le poids de la fonction publique », tout le monde serait d’accord, et je suppose qu’il le sait bien. S’il a choisi d’exprimer cette idée en termes de diminution du nombre de fonctionnaires, c’est certainement pour que tout le monde soit conscient que réformer, c’est d’abord supprimer des postes, donc ça suppose des efforts. REFORMER SANS SUPPRIMER DE POSTES SIGNIFIERAIT NE RIEN REFORMER. La loi de Parkinson l’a bien dit depuis plus d’un demi-siècle. En particulier, le seul moyen de simplifier la fiscalité serait de diviser par deux ou trois le nombre de fonctionnaires de la direction générale des impôts. Sinon, ils passeront leur temps à inventer (à nos frais) de nouvelles réglementations, c’est dans leur nature.
En ce qui concerne les territoriaux, il ne serait pas nécessaire de « supprimer » beaucoup de gens pour réduire les effectifs. Le taux d’absentéisme de la fonction publique territoriale est colossal : 9,3 %. S’il était identique à celui de la fonction publique dans son ensemble (3,9 %), ce serait l’équivalent de 100.000 postes retrouvés. Par ailleurs, si vous regardez les rapports des chambres régionales des comptes, vous constatez que les horaires travaillés dans les collectivités locales sont très souvent INFERIEURS AU MINIMUM LEGAL (le plus souvent parce que les municipalités ont inventé ici et là des motifs de congé fantaisistes). Appliquez réellement ce minimum, et c’est à nouveau presque 100.000 équivalents temps plein retrouvés. En quoi serait-il « fanatique » de dire que les fonctionnaires territoriaux n’ont pas de raisons d’être plus malades que leurs collègues de la fonction publique d’Etat, ou qu’il est anormal qu’ils ne respectent pas la durée de travail fixée par la loi ?
Fanatique parce que conservant le modèle centralisateur. Ce qui, ça, demanderait des efforts à tout le monde à tous les niveaux.
Le plan de Fillon, c’est pour le péquin de base.
Fédéraliser, la France, c’est simplement rééquilibrer le budget et les fonctionnaires territoriaux, tout en leur donnant justement assez de marges de manœuvres pour occuper leurs temps.
Mais pour ça, il faut une vraie purge au niveau de l’Etat. Mais ce n’est pas le plan parce que ce n’est même pas envisageable pour des esprits fanatisés (c’est à ce point, un tel déni de réalité).
Purger uniquement la fonction publique d’Etat, et tout suivra naturellement. Vouloir tripatouiller, en prenant ailleurs pour ne pas trop retirer au centre, ça, c’est une spécialité française, encore une usine à gaz en perspective. Hypocrisie en sus. Fillon ne demandera des efforts qu’aux classes moyennes. Quand on est PM d’un gouverneur qui oblige à déclarer les abris de jardins, j’ai du mal à croire à du libéralisme.
Fillon, c’est toujours autant pour l’Etat mais moi s pour les citoyens. Derrière un écran de fumée d’échappement.
[…] Entretien paru sur Breizh Info […]
[…] Source […]
[…] Propos recueillis par Yann Vallerie Source […]
Les électeurs de Fillon ont voté pour éliminer les autres , mais ils oublient qu’il fait partie de cette même caste .Voilà un monsieur qui n’a jamais bossé un seul jour de sa vie , qui vit dans unchâteau ( peu probable qu’il y reçoive les islamistes de banlieues ) , voilà un type qui ne fréquente que les patrons .Rentré en politique , sous l’aile protectrice de son député , à l’âge de 22 ans, tout juste sorti de la fac avec un simple DEA en poche , il ose , lui qui n’a jamais bossé un seul jour , nous dire que nous ne travaillons pas assez , que nous sommes trop payés ! Il est un fonctionnaire de la politique !
Toutes ces considérations économiques ont leur importance mais ne sont pas PRIORITAIRES .La priorité,c’est l’IDENTITE! pourquoi croyez vous que les 9% (dont je fais partie) d’électeurs du FN ont voté Fillon?…pour ELIMINER JUPPE,après avoir éliminer Sarko. C’est pas plus compliqué que ça! Bien sûr que MLP préférait avoir Juppé en face d’elle,elle restait sur sa ligne « islamo compatible » et au final,le choix était:
-avec Juppé,on continue l’immigration
-avec M L P,on stoppe l’immigration….mais le problème,c’est que même en expulsant les illégaux,il en restera au bas mot 15 millions,le triple dans moins de 10 ans….Et alors?….lisez SOUMISSION de Houellebeck,surtout les derniers chapîtres,vous aurez une idée de ce que sera la société en Frankistan.
Alors,l’obliger à s’opposer à Fillon,c’était l’obliger à durcir son programme,le recentrer sur l’IDENTITE,se « trumpiser » en affirmant haut et fort: NON,L’ISLAM N’EST PAS COMPATIBLE AVEC LA FRANCE! C’est à prendre ou à laisser,si elle ne le fait pas,un (ou une) autre prendra sa place!
PS N’ayons guère d’illusions avec le F N actuel,gangrené par le lobby LGBT…financé par Soros.
L’identité française, c’est l’universalisme et le mondialisme.
Napoléon en Égypte se faisait musulman. Quand les Brits sont à Honk Kong, les Chinois jouent de la cornemuse.
L’identité française, c’est Paris.
Les identités de France, ça, c’est autre chose.
venez en province avec cette vision vous serez surpris !!!paris n’est pas la france !! paris veut ressembler au monde et disparaitra , »NOUS » ne somme pas le monde !!!! c’est ça l’identité !!!!
Je ne parle pas de province mais de Provinces.
Je n’ai aucune espèce de respect pour Paris. J’ai même de la haine envers elle. Je souhaite que cette ville disparaisse.
Et la France, c’est Paris. Point. Toute subtilité est vouée à l’échec puisqu’assujetti les Provisions à Paris. Je n’ai rien contre le Maine, la Touraine ou la Picardie. Et c’est justement aussi pour elles que je souhaite la fin de Paris, pas seulement pour les Provinces non-romanes (la Bretagne l’est d’ailleurs à moitié).
Je refuse la qualité de français. Mais je suis Breton roman, totalement.
La France est parisienne. Les Provinces sont romanes.
Nous n’avons rien de franc mais tout de la Gaule et de Rome. Le Franc ne se retrouve que dans le pouvoir et cela fait longtemps qu’il est à Paris.
L’esprit roman est celui du peuple.
Allez donc faire un tour dans les grandes agglos d’IDF. Si vous voulez partagez votre avenir avec ça, vous allez droit à l’échec.
Quant aux Parisiens qui quittent leurs villes, la majorité ne sont que des cancrelas qui reproduisent le modèle qu’ils fuient, dans un profond malaise psychologique de perdants. Parce que quitter Paris est un échec pour eux dans le fond. Il y a certes des exceptions mais même après des années, on réconnaît facilement un Parisien ou Francilien. Même physiquement. Mais surtout dans la mentalité.
Ecoutez l’accablant discours de Fillon à la mosquée d’Argenteuil…Si voulez une France Musulmane après Ali Juppe alors votez Faoud Fillon.
http://ripostelaique.com/ecoutez-laccablant-discours-de-fillon-a-la-grande-mosquee-dargenteuil.html
La primaire est un énorme changement qui va accentuer la parcellisation. Les militants raisonnaient sondage pour envoyer le meilleur candidat. Les sympathisants élisent ce qu’ils pensent, donc un discours forcément plus à droite.
Fillon a légalement été investi par 4 millions des personnes motivées, sur les photos on ne voyait que des retraités propre sur eux. On peut les comprendre.
– Garder l’euro permet de conserver un fort pouvoir d’achat des retraites, mais aussi des placements type assurance-vie.
– Mettre la retraite à 65 ans permet de péréniser la retraite de ceux qui sont déjà en retraite.
Depuis quelques années je vois un problème. La France est gouvernée par les rentiers sociaux à gauche ou de l’euro à droite; ceux qui ont le temps d’aller voter et donner des leçons.
La France est une énorme soupe de laquelle rien ne peut émerger. Aucun mouvement politique ne peut rassembler ce pays. Après le principe de la primaire, je ne vois qu’une décentralisation à l’américaine pour gérer ce pays.
Fédéralisation, alors. La centralisation est un pis aller qui démontre son efficacité depuis 30 ans.
Malheureusement, ça a peu de chance d’arriver, encore moins d’une manière correcte. La plus grande erreur d’Hollande aura été la réforme des régions, or, tout le monde s’en fout et préfèrent se concentrer sur les marges (réforme du loi travail somme toute light, beaucoup vont le comprendre avec Fillon ou le mariage homosexuel). Encore moins de personne ne la remontrait en cause. Fillon, lui, poussera d’ailleurs à la fusion Bretagne – PDL (comme ça, les cathos de rentes, ceux qui n’ont rien de chrétien mais se mentent à eux-mêmes, seront content).
Ça finira bien par arriver, la bulle jacobine va exploser. Mais ça sera avec perte et fracas, trop tard pour espérer réformer.
Paris sucera l’Hexagone jusqu’au bout et préfèrera que tout s’écroule avec elle. Mais les Hexagonaux sont de vrais Oncle Tom. Ils refusent l’antiparisianisme, de peur de paraître ploucs ou beaufs et baissent les yeux. Pas un pays dans le monde, sauf peut-être la Chine (et encore), n’accepte autant d’être soumis.
L’IDF est une aberration géographique et démographique au niveau mondial. Et les indigènes seront, sur la totalité de ce territoire, minoritaires dans 10 ans. Mais non, même les Natios les plus racistes ou les Identitaires sont incapables de tenir ce discours, alors qu’ils passent leur temps à faire les fiers, revendiquant leur originalité d’analyse et leur anti-politiquement correct.
La réalité, c’est qu’ils sont fascinés et appeurés, parce que le fric est à Paris. Or, depuis que les cerveaux y sont moins concentrés qu’avant, même si elle a encore le monopole, on peut s’en passer. Alors qu’elle ne peut pas se passer de nous. Où sont les vivres ? Où sont les armes ? Assez peu en IDF. Quant à Paris intra, l’abandonner permettrait une bonne purge avec leurs voisins de banlieues. Elle arrivera dans tous les cas. Mais les Provinciaux soumis restent attentistes, et perdent un temps précieux à s’organiser en amont.
En attendant, Paris travaille à reproduire son modèle avec les politiques de métropoles, histoire de lier définitivement les Provinces à son destin.
Mais non, les Natios vont dire que c’est un combat d’arrière-garde que de demander l’autonomie des Provinces sous prétexte que l’Union fait la force. Mais c’est la peur. Parce que la pomme pourrie est déjà dans le panier et infecte les autres.
bonjour ,attendez marine et nous verrons…..
Je suis un filloniste convaincu. Il est catholique, ce qui déplaît au païen Benoist. Il est libéral, ce qui déplaît au socialiste Benoist. Il est ferme sur les valeurs, ce qui déplaît au relativiste Benoist. Avec Lesquen, soutenons Fillons contre Alain de Benoist : https://lesquen2017.com/2016/07/29/un-imposteur-nomme-alain-de-benoist-par-henry-de-lesquen/
On va casser la baraque! j’admire Thatcher !!! Voila Fillon…
Souvenez vous
Bobby Sand et ses copains dans les H-block …
La guerre des malouines …
Demandez aux mineurs du Pays de Galles …
Demandez aux écossais, aux Irlandais ce qu’ils en pensent…
N’oubliez pas que le système économique qu’il propose a été en place en Irlande à partir des années 1830…
En 1845/50, une calamité s’abat sur la pomme de terre, la famine touche les Irlandais : Sur 8 millions d’Irlandais, on compte à la fin de cet épisode plus de 4 millions de morts, exilés ou de déportés soit 50% de la population PENDANT CETTE PÉRIODE L’IRLANDE ÉTAIT TOUJOURS EXPORTATRICE DE MAÏS POUR LE BÉTAIL ANGLAIS.
Je vous invite à écouter cette chanson https://www.youtube.com/watch?v=gyMy0yPfQIg surtout allez jusqu’au bout et lisez la plaque commémorative
Si vous voulez avoir la confirmation des prison-ships, écoutez alors la fin du voyage https://www.youtube.com/watch?v=jD3SkTyXzcE
Méfiez-vous des illusions avec lui car une fois en place, les LL des illusions vont s’envoler et on l’aura tous dans le Fion…
Bretons! Celtes! On ne peut accepter ce qui a été fait à nos Cousins par cette…Et encore moins que cela recommence chez nous.
Que va devenir notre langue, notre culture ? Toujours plus de fric pour cet état centralisateurs et ses boursicoteurs.
Regardez-ben ce que font ces bretons libéraux : Vincent Boloré : vous connaissiez OCB..?, Et le petit gars des Champs-géraux (entre Dinan et Rennes) François Pinault qui va faire un musée à Murano à Venise, la Bretagne ne méritait pas cela?
Plongez-vous dans l’histoire de l’Arc Atlantique et vous verrez que les idées fillonnistes nous conduisent droit vers la catastrophe économique.
En clair il y a des moments il vaut mieux ne rien n’écrire et laisser planer un doute sur ses connaissances historiques et économiques que de prouver par quelques lignes son ignorance.
J’en reste encore abasourdis…
A benn tuchant
Catholique et libéral, ça n’a aucun sens. On ne peut pas être l’un ou l’autre. Mais ça, ça fait un moment que les cathos l’ont oublié, tout à la peur du communisme. Sauf qu’ils ont été instrumentalisé par les libéraux. Maintenant que les cocos ont perdu, ce sont les prochains sur la liste. En France, ça passera par Fillon.
Les cathos de tradition sont vraiment une plaie, avec leur foi sans valeur, qu’on leur a mis dans le crâne comme Pavlov éduquait son chien. En premier lieu pour les catholiques qui ont vraiment compris le message du Christ et accueilli dans leur coeur, la vraie et belle foi.
Le vicomte de Lesquen ? N’est-ce pas le zinzin qui est en train de détruire Radio Courtoisie du fait de son sectarisme et qui projette de démonter la tour Eiffel (une cause essentielle !) en plus de s’affirmer « libéral-conservateur », ce qui est un parfait oxymore ? Vous auriez pu choisir une meilleure référence !
Fillon, un danger pour la démocratie ?
Qu’il soit catho, n’est pas un critère, il y a des cathos exceptionnels comme Dom
Bernard Besret de l’Abbaye de Boquen dans les années 1970… Qu’il soit intégriste
et ultra libéral commence à poser des problèmes sérieux, surtout quand on prend
position pour :
Monter les cathos contre les musulmans
Raviver la guerre scolaire « EcolePublique » – « Ecole Privée »
Opposer les gays, lesbiennes et autres contre les conventionnels
Stigmatiser Les agents du « Public » contre ceux du « Privé »
Tuer la sécurité sociale au profit des Assurances Privées (dont beaucoup se disent mutuelles »….
Le but est « diviser pour mieux régnier», cette stratégie est dangereuse. Pour ceux qui connaissent l’histoire, cela rappelle une certaine époque 1936,) un certain contexte de crise économique et un certain pays où les juifs, les communistes, les homosexuels, les tsiganes… bref les tous les opposants ou « ceux qui n’étaient pas conforme au système» ont été harcelés, déportés … Certes cela n’ira sans doute pas jusqu’aux exactions connues mais on peut s’attendre à des affrontements entre communautés, entre groupes, entre citoyens, cela c’est déjà vu. L’histoire n’est qu’un éternel balancier avec des à-coups plus ou moins violent.
Où le bât blesse également, c’est que Monsieur Fillon est le bras armé du « Groupe de Bilderberg »,cette assemblée de « hauts responsables internationaux » qui dirigent l’économique mondiale. Que prônent-ils exactement? Un libéralisme avancé (qu’ils prétendent) : C’est exactement le lordisme mise en place par la Grande Bretagne dans les années 1830. C’est ça qui conduira aux dégâts de la Grande Famine de 1845 en Irlande, en Ecosse, et une partie de l’Angleterre. Certes, ce n’est pas la cause directe de la famine (qui est le mildiou) mais c’est la gestion de la crise. Cet gestion libérale qui est l’élément déterminant qui conduira à cette surmortalité phénoménale. Je vous invite à taper « Bilderberg » dans un moteur de recherche ou aller sur http://www.voltairenet.org, vous verrez la liste des participants et les sujets abordés… Et vous serez surpris.
Le libéralisme prôné par Fillon :
Deux exemples de gestion libérale, l’un « doux » en France mais qui nous coûte cher: les autoroutes en France. Regardez le coût pour les utilisateurs et le manque à gagner pour l’état.
L’autre au Japon : la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le mur de protection contre les tsunamis faisait 5m de haut soit six fois moins (30m) que ce que préconisait les études sur la région. Le mur aurait fait la bonne hauteur, la vague de 15m n’aurait pas passée. D’après les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique, il manquait quelques mètres de hauteur à la digue de protection autour de la centrale de Fukushima-Daiishi. …
Mais le coût d’un ouvrage de protection n’est pas rentable !!! Ce qui est le plus fort c’est que sur cette ile (Honshu), sur le trait de côte géré par l’état,
des protections à la bonne hauteur existaient (revoir l’excellent Thalassa diffusé après le drame de Phuket). Les dégâts provoqués par le tsunami japonais ont été principalement occasionnés dans les ports que l’on ne peut fermer et bien sûr à Fukushima!!!
Dans les deux cas c’est la recherche du fric à court terme :
En France on a vendu les autoroutes mais maintenant ça coûte cher à l’utilisateur-contribuable.
Dans le second cas, STEPCO a investi à minima dans la sécurité pour gagner plus de fric à la construction…
Les exemples foisonnent de gestion désastreuse du libéralisme non contrôlé. C’est le rôle de l’état d’assurer ce contrôle et la régulation du libéralisme. Alors postuler à la tête d’un état et se dire libéral est une IMPOSTURE. C’est devenir le chef d’une entreprise que l’on veut détruire.
J’ai bien peur qu’au second tour, il ne nous reste à choisir entre l’extrême droite et la droite extrême… L’une avance à visage découvert, l’autre est masqué entouré de fumée… Des réformes on en a besoin mais ce n’est pas dans ces directions-là. En fin de carrière j’ai oscillé entre le pouvoir central parisien d’une très grosse entreprise et la Bretagne. La première chose à faire est de mettre fin au jacobinisme.
Souvenez-vous du CELIB et de Joseph Martray. Radome vous revendiquez, regardez qui a fait en sorte qu’il soit en Bretagne !!! Je pourrais vous raconter l’histoire de cette réussite technique, j’en suis très proche.
L’Europe vous avez dit ???
Oui L’Europe avec le BZH !!! L’Europe des peuples, pas celle des multinationales ni des « Barroso », ces gens sans éthique, sans foi ni lois, qui tournent leurs vestes sans arrêt.
Moi je reste BZH. Voici le slogan qui était affiché avec le BZH : Bretagne Zone Heureuse dans une Europe Fédérale et Unie… Une autre vision du monde
A benn tuchand
[…] Source : Breizh-Info […]