06/07/2016 – 07H00 Rennes (Breizh-info.com) – Vendredi 1er juillet 2016, des familles de Menimur, quartier « sensible » de Vannes, organisaient un repas de rupture du jeûne du ramadan. Pour l’occasion, deux associations de Vannes, La Banque alimentaire et Cuisiniers solidaires, fournissaient le repas, halal bien entendu. Plusieurs dizaines de personnes venues de Vannes et des alentours avaient répondu à l’appel afin de partager le repas dans la rue servi par des femmes de confession musulmane. Des membres de l’association « Mine de Rien » – association d’éducation populaire basée sur Kercado, autre quartier de Vannes avaient également amené des participants. Ouest-France s’en est d’ailleurs fait l’écho dans sa version papier en titrant : « le vivre ensemble, il suffit de le réaliser », avec une photo montrant les organisatrices du repas, toutes coiffées du foulard islamique.
Pour rappel, la Banque alimentaire est subventionnée par de nombreuses municipalités du Morbihan, dont Vannes. Selon la définition dans la charte de la Fédération française des banques alimentaires, les « banques alimentaires collectent, gèrent et partagent des denrées alimentaires pour aider l’homme à se restaurer. Leur action se fonde sur la gratuité, le don, le partage, le bénévolat et le mécénat ». L’association Mine de Rien est également subventionnée par la mairie de Vannes ; c’est ce qui précisément fait dire à Bertrand Iragne, conseiller municipal Front national que « la ville de Vannes encourage le communautarisme.».
Dans un communiqué adressé à la presse, ce dernier écrit : « La Banque alimentaire et les cuisiniers solidaires, associations pourtant neutres et destinées aux plus démunis quel qu’ils soient, ont participé à cette soirée tout comme les associations « mine de rien » et « «copains d’abord », financées par l’argent public. ». Avant de revenir sur d’autres exemples de communautarisme à Vannes : « Après les cadeaux clientélistes de la mairie par l’intermédiaire de son adjointe Latifa Bakthous (60 000€ pour des traducteurs turcs, terrain bradé pour la mosquée, plus de 18 000€ pour l’ASCEAP, association fondée par Saïd Bakthous, mari de l’adjointe au maire…), la ville de Vannes applique donc à la lettre la « politique de la Ville » voulue par la gauche.» et réclame le respect de la laïcité et l’arrêt des subventions « pour les associations encourageant le communautarisme ».
Le nombre de musulmans à Vannes a sensiblement augmenté ces dernières années – comme dans une bonne partie de la Bretagne – comme en témoignent les constructions et ouvertures de mosquées en hausse ou certains changements vestimentaires visibles dans des quartiers comme Kercado ou Menimur. A Vannes, la mosquée gérée par les musulmans turcs de l’Ouest emploie d’ailleurs un imam qui …ne parle pas Français, ce qui n’a jamais ému le maire David Robo (LR).
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2 réponses à “Vannes. Rififi autour de la rupture du jeûne du ramadan”
Ah ces bretons contents de disparaître…
Moi je ne leurs souhaite pas bonne fête parce que ce genre de mascarade devrait appartenir au folklore et il serait grand temps de ne plus vivre comme au passé ! Mais aussi parce que le sacrifice de millions d’animaux supplémentaires égorgés sous prétexte religieux se font sur les mêmes principes païens que les massacres d’humains, mécréants ou pas !
Et que cette fête signe allégeance à une dictature religieuse comme celle que nous avons eu en Europe il y a pas 200 ans.
La femme au foyer, voilée et dans certains pays, ne valant pas plus qu’une chèvre.