22/02/2016 – 05h30 Nantes (Breizh-info.com) – 300 militants d’extrême-gauche ont participé à une manifestation – non autorisée – contre l’état d’urgence ce samedi 20 février dans le centre-ville de Nantes. Encagoulés, munis pour certains de boucliers artisanaux, les manifestants ont balancé des pétards assourdissants et des fumigènes. Présentes en nombre, les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune interpellation – se contentant d’encadrer cette manifestation sauvage.
300 personnes ont manifesté dans les rues de #nantes contre l’état d’urgence. En marge, la mairie a été « repeinte » pic.twitter.com/qM77pPzCj5
— Télénantes (@telenantesinfo) 20 Février 2016
Ces dernières semaines, à Calais (encore ce samedi), ou bien à Saint-Brieuc récemment, des rassemblements déclarés ont été interdits et réprimés par l’État. Il n’en fût rien ce samedi à Nantes, où les militants ont pu détériorer et taguer des bâtiments du centre ville, sous les yeux impassibles des policiers. « Manif contre l’état d’urgence: des dégâts mais pas de violence (sic)» , titrait Ouest-France, qui a le sens de l’oxymore. Des journalistes de la chaîne Russia Today ont pourtant mis en ligne des images où l’on voit des manifestants affronter la police. Les photos prises par Presse Océan parlent également d’elles-mêmes.
Manif’ contre l’état d’urgence, les violences policières et pour la défense de la ZAD à #Nantes. 20/02/16. pic.twitter.com/igj13BkPmc
— Valentin (@Jurneveles44) 20 Février 2016
La mairie, située rue de Strasbourg, ainsi que des agences bancaires et des commerces, ont été prises pour cible par les manifestants qui mélangeaient revendications immigrationnistes, anti-fascistes, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et contre l’état d’urgence.
« Finalement aujourd’hui, ça n’était pas non plus Beyrouth. Mais Henri-Michel Cornet, Préfet de Loire-Atlantique depuis 2014, porte une lourde responsabilité dans les violences récurrentes. Cela fait des années que cela dure. Dans n’importe quelle entreprise, ces incidents à répétition seraient considérés comme une faute lourde motif de licenciement », nous confie « en off » , un CRS encadrant hier la manifestation. « On comprend que les commerçants soient en colère, et on les sent même se retourner contre nous. Mais ce sont les ordres. Croyez-moi, c’est pas l’envie qui nous manque de les soigner ces petits c… On voit toujours les mêmes qui viennent nous provoquer dans les manifestations, on en a marre, d’autant plus que leur manifestation n’était pas déclarée. Quand on voit que dans le même temps, à Calais, il y a des demandes faites aux collègues d’arrêter un général pour simple présence à une manifestation interdite , on y comprend plus rien ».
Les dégâts commis samedi par les manifestants d’extrême-gauche sont toutefois moindres que lors de précédentes manifestations à Nantes, ou lors des nombreuses opérations menées ces dernières semaines par des agriculteurs en Bretagne. Celles-ci se sont soldées par des millions d’euros de dégâts qui seront supportés par le contribuable et les collectivités. Sans compter le coût écologique gigantesque lié aux retombées de toutes les matières brulées (amiante, plastique ..) sur les barrages mis en place par ces derniers.
« On remarque tout de même que selon que l’on soit manifestant d’extrême gauche, agriculteurs, ou bien militant anti immigration, l’État ne prend pas les mêmes mesures pour empêcher un rassemblement, une manifestation » note un observateur des manifestations publiques. « Ce qui fait la force de l’extrême gauche, mais aussi des corporations comme celle des agriculteurs, c’est un mélange entre le nombre, le réseau, mais aussi la détermination et une certaine culture de la violence, que les manifestants classés à droite ne semblent pas maîtriser. Piquemal à Calais, La Manif pour Tous à Paris, le Jour de Colère à Paris, c’est bien trop gentil et propre pour gagner la légitimité à être dans la rue et à y rester » poursuit-il, « surtout dans une période où l’État ne cède que dans le rapport de force.»
Crédit photo : capture d’écran twitter
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
5 réponses à “Manifestation à Nantes. L’État laisse l’extrême-gauche détériorer le centre-ville”
Gouvernement de merde qui laisse faire ces gauchistes de merde mais qui s’en prenne après des gens qui manifeste contre les migrants quand es ce que les français vont finir par bouger leur cul
Tolérance pour la racaille, imposition de l’invasion, complicité de l’islamisation, répression des opposants indigènes…..ils ne font qu’appliquer le programme, ils sont aux ordres, comme les bolcheviques.
[…] Manifestation à Nantes. L’État laisse l’extrême-gauche détériorer le centre-ville […]
Cette fausse opposition de rue, fausse car idéologiquement contrôlée par l’oligarchie libérale-libertaire, sert à canaliser tout sentiment de révolte de la jeunesse dans des canaux bien définis, créés à dessein, pratiquant l’amalgame entre divers combats (brouillage des luttes) et largement conformes à l’idéologie dominante. Les vraies oppositions sont violemment combattues, on l’a vu avec LMPT ou encore les manifs anti-invasion ou anti-tafta…
[…] article Manifestation à Nantes. L’État laisse l’extrême-gauche détériorer le centre-ville est apparu en premier sur Breizh-info.com, Actualité, Bretagne, information, […]