01/12/2015 – 16H30 Bretagne (Breizh-info.com) – « New York a sa Statue de la Liberté, Paris sa Tour Eiffel, Rennes aura son Radis Géant. » écrit Ar Furlukin, « artiste » rennais autoproclamé. « Mégalomane, nul, et subventionné par le contribuable », selon un amateur d’art rennais, le personnage ne doit son « heure de gloire » qu’à son accès à la presse bien-pensante et à ses amicales relations auprès de certains élus de la ville de Rennes fréquentant le restaurant « Le Galopin » où il est maître d’hôtel.
«Vous comprenez pourquoi certains disent qu’ici, c’est une vraie cour des miracles ? » lance une passante, écoeurée de voir ce « radis » de trois mètres sur six polluer visuellement le mail François Mitterrand – en breton, Ar Furlukin signifie le fou du roi, le bouffon…
Ce fameux radis, qui n’attire personne – une quinzaine de badauds, dont des artistes étaient à l’inauguration en ce mois de novembre – aura tout de même coûté 150 000 euros, dont une partie provenant de l’argent public : 4 000 euros versés par le contribuable en subventions du conseil régional de Bretagne (à majorité PS) mais aussi la mise à disposition et l’entretien du terrain par les agents municipaux de la Ville de Rennes et enfin, la déduction fiscale via le mécénat. Il semblerait que certaines entreprises de la région aient décidé de financer une grande partie de ce légume. Pour info, sur Ulule, à peine 559 euros avaient été réunis.
Impossible d’en savoir plus sur ce financement ; Ar Furlukin fait en tout cas partie des « artistocrates »( Ph. Murray) choyés par la municipalité rennaise, ses radis envahissant l’espace urbain petit à petit. Non sans provoquer quelques colères : « Cette « initiative » (vous la lisez l’ironie ?) illustre parfaitement les lacunes de la mairie de Rennes en matière d’art contemporain et d’architecture : incapable de prendre de réelles positions artistiques, et proposant tous les projets aux trois mêmes connards sans talent. Vous êtes en train de tuer notre ville, et vous ne vous en rendez même pas compte. Le seul versement que vous aurez de ma part sera mon mépris le plus profond. Je vous emmerde, vous et vos radis » écrit ainsi Christophe sur la page de soutien au radis géant.
Des expositions contestées de Jeff Koons à Versailles à ce radis géant d’Ar Furlukin en passant par les innombrables expositions prisées par une petite minorité de Paris à Nantes en passant par Rennes, « l’art contemporain » est en passe de devenir le symbole de toutes les bobocraties de France, le contribuable n’ayant bien sûr pas son mot à dire.
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